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Marché Saint-Laurent: rendre la boutique souvenirs pas quétaine 

Le Marché Saint-Laurent, qui a ouvert ses portes en juin dernier dans le Vieux-Montréal, vient réinventer la boutique touristique avec ses produits esthétiques et locaux. Photo: Métro

Quand vous pensez boutique souvenir, vous pensez probablement à des castors dans des boules de vitre ou bien à des crayons où il est écrit « I love Canada » sur le dessus et  « Made in China » sur le dessous. Le Marché Saint-Laurent, qui a ouvert ses portes en juin dernier dans le Vieux-Montréal, vient réinventer la boutique touristique avec ses produits esthétiques et locaux.  

Marché Saint-Laurent est né de Florence et Olivier, un couple venu de France qui habite le Québec depuis une vingtaine d’années, qui ayant trop de temps libre pendant la pandémie s’est mis à visiter des boutiques souvenirs dans le Vieux-Montréal. 

«On n’était jamais rentré dans ce genre de boutiques et là on a fait le tour de plusieurs. Puis on a trouvé que c’était chouette, parce qu’il y avait beaucoup de choses, mais on [ne trouvait pas que les items] étaient représentatifs du Québec d’aujourd’hui », raconte Florende en entrevue avec Métro. 

Olivier opère un salon de coiffure dans le quartier et Florence a de l’expérience en marketing et création de marques. À deux, ils se sont donc mis à s’imaginer ce qu’il y aurait dans leur boutique de souvenirs. Ils sont rapidement tombés sur un local qui se libérait et le tout s’est enclenché. 

Sur les tablettes du Marché Saint-Laurent se trouvent plusieurs types de produits. Florence et son conjoint affirment choisir des « objets esthétiquement beaux, de qualité, bien faits », mais aussi des articles qui « sont amusants et qui résonnent avec la culture d’ici », dit la propriétaire.  

Parmi les plaisirs gourmets, on y trouve les tartinades de noisettes de Allo Simonne, du miel brut et classique de chez Miels d’Anicet, des produits chocolatés de Chocolat Dicitte, des bonbons Squish et du sirop d’érable

Les tables et présentoirs sont sinon remplis de cuillères en bois faites de bois naturel (les favorites de Florence) et d’items plus classiques pour plaire aux traditionnalistes comme des verres de l’Expo 67, des vases, des tasses et des items de cuisine aux couleurs du Canada et du Québec.  

Les verres de l’Expo 67 au Marché Saint-Laurent

Dans une autre section, on peut fureter parmi une sélection de vinyles d’artistes comme Charlotte Cardin, Choses sauvages, Leonard Cohen, Beau Dommage et Gilles Vigneault. On en profite aussi pour feuilleter quelques livres comme l’Apéro au Québec et Boire le Québec

Certains des vinyles sur place au Marché Saint-Laurent

Vous n’avez pas prévu une petite laine pour vous couvrir avec la fraîcheur automnale de Montréal? On y vend aussi des chandails en molleton et des t-shirts avec les écrits «Fleuve Saint-Laurent» ou «Montréalais.e». 

Le Marché Saint-Laurent a aussi sa propre marque, qui porte des expressions bien de chez nous comme «Partir sur la go», «Tire-toi une buche» ou encore «Pèter de la broue» sur des vêtements ou petits objets déco.  

En plus d’aimer l’agencement vibrant des couleurs rouge et bleu qui domine les items de la marque maison, cette palette a un sens symbolique pour Florence : « Le rouge c’est le Canada, le bleu c’est le Québec […] Dans l’histoire du Québec, il y a beaucoup de rouge et de bleu : les équipes sportives sont rouge et bleu, les logos de l’expo sont rouge et bleu », explique-t-elle.  

Pour faire durer le plaisir du fouinage, on y trouve aussi un café géré par Laurence, torréfactrice, qui sert du café fièrement montréalais. Des viennoiseries faites ici par Olivier Potier sont également sur le comptoir pour combler les fringales.  

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