Le thérémine à l’honneur dans un concert unique de l’Orchestre Métropolitain
C’est un concert unique que l’Orchestre Métropolitain présentera demain et samedi, à Pointe-Claire et à Saint-Léonard. Intitulé Révolution électrique, le concert mettra en vedette un instrument très rare qui suscite la curiosité: le thérémine, qui fonctionne avec des ondes électriques et qui est en quelque sorte invisible.
En effet le soliste ne touche même pas le thérémine pour en jouer; il joue plutôt avec les ondes électriques, ses mains se déplaçant dans les airs, comme si le son émanait du bout de ses doigts. C’est probablement cet aspect surréaliste qui a longtemps valu au thérémine son association avec le monde des spectres et de l’ésotérisme.
Une des pièces présentées lors du concert Révolution électrique est une création du compositeur québécois Simon Bertrand inspirée par la vie trépidante de Léon Thérémine, inventeur de l’instrument. Son concerto sera joué par le soliste Thorwald Jørgensen, le joueur de thérémine le plus en vue au monde.
Les deux autres pièces – parmi les plus fameuses du répertoire symphonique – présentées lors du programme se marient parfaitement à l’ambiance que crée le thérémine. L’ouverture du Vaisseau fantôme de Richard Wagner et la Symphonie no 7 d’Antonín Dvořák ont en commun une atmosphère surnaturelle, à mi-chemin entre une nuit orageuse et une sérénité totale.
Le concert est présenté ce jeudi, 9 février, dès 20h, à l’église Saint-Joachim de Pointe-Claire, ainsi que le samedi 11 février, dès 19h30, au Théâtre Mirella et Lino Saputo, dans l’arrondissement de Saint-Léonard. Billets et renseignements disponibles à orchestremetropolitain.com.