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Le projet Atala : laisser sa trace dans un quartier

Photo: collaboration spéciale

Contribuer à embellir le quartier Petite-Patrie, dans Rosemont, et s’inscrire dans le paysage architectural du coin : tels étaient les objectifs de Nicolas Cloutier quand il a décidé d’aller de l’avant avec son tout dernier projet immobilier, Atala.

Ayant déniché un terrain singulier sur l’avenue de Chateaubriand comprenant un quintuplex, une petite maison, un duplex et un espace vacant, le jeune promoteur à la tête de Recto Développement immobilier a eu envie d’y ériger une construction qui allait respecter l’architecture montréalaise tout en apportant un signature moderne transcendant le temps.

Pour ce faire, l’ancien comptable converti en promoteur immobilier a décidé de lancer un appel de créativité à trois firmes d’architectures qu’il admirait afin qu’elles lui présentent un concept qui allait optimiser le site.

«Au lieu d’y aller avec un appel de soumission, j’ai préféré élaborer un document décrivant la vision de mon projet, la contraintes du terrain, le présenter à trois firmes d’architectures, et les rémunérer afin qu’elle me prépare chacune une proposition, explique Nicolas Cloutier. Ça été une expérience très enrichissante. Les trois équipes sont arrivées avec trois concepts très différents. Le choix n’a pas été facile!»

C’est finalement la firme Kanva qui a remporté l’appel de créativité avec son idée de maisons de ville à l’arrière des bâtiments déjà existants transformés, et son concept orignal, soigné mais surtout réalisable.

«Nous avons beaucoup apprécié cet appel à la créativité. Habituellement, quand les gens ‘‘magasinent’’ un architecte, ils regardent le portfolio, les honoraires. C’est intéressant de nous donner la chance d’exposer nos idées, affirme Tudor Radulescu, architecte chez Kanva. Pour le projet Atala, nous nous sommes inspirés des bâtiments existants, mais aussi de la partie vide du site et de sa profondeur pour créer un ensemble architectural avec une cour intérieure, et dont les matériaux utilisés évoqueraient la légèreté, le raffinement, tout en étant visuellement intéressants.»

Le projet Atala comporte donc onze unités de style condos et cinq maisons de ville aux superficies variant de 560 p2 à 2 019 p2.

«Les deux extrémités sont en brique et appellent au côté «restauration de bâtiments» du projet, explique l’architecte qui vient tout juste de recevoir le Prix d’excellence Innovation en architecture de l’IRAC (Institut royal d’architecture du Canada) pour le projet Irène. L’architecture des condos est plus typique alors que celle des maisons de villes est plus contemporaine et vient contraster avec le reste de l’ensemble avec entre autres la partie centrale en bardeau de métal, qui donne un peu l’impression de flotter.»

Aussi soucieux de l’aspect extérieur qu’intérieur de son projet, Nicolas Cloutier souligne qu’il a analysé les plans de chaque unité comme s’il allait l’habiter afin que l’espace soit optimisé.

«Ma partie préférée a toutefois été de participer aux choix des finitions intérieures, dit-il. Afin de me différencier de ce qui se retrouve partout sur le marché, j’ai opté pour des planchers de chêne blanc aux lattes larges et longues, et j’ai choisi de la tuile en porcelaine en forme d’alvéole pour la salle de bain.»

Le nom
Le nom Atala tire son origine de l’avenue où est situé le projet, l’avenue de Châteaubriand. Le vicomte de Châteaubriand était un écrivain romantique, explorateur et homme politique français. Il est l’auteur du roman Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert, qui raconte l’amour impossible entre deux Amérindiens.

C’est situé où?

  • Sur la l’avenue de Châteaubriand, entre les rues Saint-Zotique et Bélanger
  • Dans l’arrondissement Rosemont–Petite-Patrie
  • Près de la station de métro Jean-Talon
  • À proximité du marché Jean-Talon

Les prix

  • Les unités se détaillent de 200 000 $ à 600 000 $ environ. Les places de stationnement intérieur se détaillent à 25 000 $ chacune. Une place est comprise avec les maisons de ville.

atala
Pour se démarquer de l’offre actuelle, on a opté pour des planchers de chêne blanc. / collaboration spéciale

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