Le nouveau film d’André Forcier en chantier
Le cinéaste André Forcier amorce le tournage de son 16e film, Ababouiné, qui se déroule dans le Faubourg à m’lasse des années 1950, à Montréal, quartier qui n’existe plus et qui a jadis fait place à la tour brune de Radio-Canada.
Des élèves de septième année s’insurgent pour ravoir leur enseignant poète, expulsé à cause de ses idées anarchistes, comme l’enseignement de mots inventés ou oubliés — « ababouiné » en étant un exemple éloquent, vocable vieilli qui désigne un bateau arrêté en plein océan par un calme subit. Les enfants se mobilisent pour permettre la publication du recueil de leur professeur, résume le synopsis.
Au regard de la filmographie de l’iconoclaste André Forcier, l’on se doute que ce film d’époque ne sera pas conventionnel.
Ce dernier réunit de surcroît une impressionnante distribution, qui compte notamment (du côté des adultes) Rémy Girard, Éric Bruneau, Réal Bossé, Donald Pilon, Luc Senay, Jean-Marie Lapointe, Hugolin Chevrette, Jean Boileau, Simon Lefebvre, Laurent-Christophe de Ruelle, Pierre-Luc Brillant, Stéphane Lécuyer, Renaud Pinet-Forcier, Émile Marcotte, Charles-André Marchand, Émile Schneider, Noémie O’Farrell, Alejandro Moran et Stéphane Crête.
André Forcier, dont le plus récent long métrage, Les fleurs oubliées, est sorti en 2019 et mettait notamment en scène Roy Dupuis, Christine Beaulieu, Yves Jacques et Juliette Gosselin, a imaginé et écrit Ababouiné de concert avec ses fils, François et Renaud Pinet-Forcier, ainsi que Laurie Perron et Jean Boileau.
Le long métrage est une production des Films du Paria en association avec Max Films. Le tournage se poursuit jusqu’au 31 août.