Le Centre Dollard-Cormier se défend
«Le syndicat fait de la désinformation! Nos systèmes sont sécurisés et les informations sur nos clients restent confidentielles.» C’est le cri du cÅ“ur qu’a lancé hier Madeleine Roy, la directrice générale du Centre Dollard-Cormier, qui se dissocie du boycottage de ses intervenants.
Le Centre gère annuellement environ 10 000 dossiers de personnes ayant une dépendance au jeu, à l’alcool ou aux drogues. C’est l’installation, en avril 2008, d’un système informatisé par le ministère de la Santé qui a mis le feu aux poudres.
Si les 21 autres Centres de réadaptation en dépendance du Québec ont implanté le système, les intervenants du Centre Dollard-Cormier le boycottent, car ils craignent un fichage des toxicomanes.
Mme Roy précise que le nouveau système informatique permet de traiter les dossiers plus facilement et que ce sont essentiellement des données comme l’âge, le sexe ou le type de dépendance qui sont transmises au ministère.