Mario Beaulieu: sa vision deux semaines après les élections

Deux semaines après avoir été élu, le seul député du Bloc québécois à Montréal, Mario Beaulieu, a bien hâte d’effectuer sa première rentrée parlementaire à Ottawa, en tant que représentant de la Pointe-de-l’Île.

Depuis son élection le 19 octobre dernier, il a eu non seulement à s’occuper de la transition entre son bureau et celui de l’ancienne députée néodémocrate Ève Péclet, mais a également dû participer au caucus de son parti avant la démission de Gilles Duceppe, le 22 octobre dernier.

«J’ai eu deux semaines très mouvementées. Le départ de Gilles a été difficile, mais je suis très enthousiaste et j’ai très hâte de commencer mon travail autant à la circonscription, qu’à Ottawa», dit-il.

Malgré ses occupations, M. Beaulieu a trouvé le temps d’aller à la rencontre des différents intervenants de la circonscription lors du traditionnel super party d’huîtres qui a eu lieu le 24 octobre dernier à Pointe-aux-Trembles.

«J’ai été très bien accueilli par la population. Ce n’était pas la première fois que j’allais à leur rencontre, mais je m’aperçois que les gens attendent de voir ce que nous préparons en matière de souveraineté à la circonscription. Les gens sont favorables au mouvement indépendantiste chez nous. Ils ont hâte de voir ce qui va se passer», raconte le député.

Il indique qu’en ce moment il évalue les besoins à la Pointe-de-l’Île afin de cibler ses premières interventions en tant que député.

«Il y a plusieurs dossiers sur lesquels je veux me pencher, notamment le transport collectif qui semble être très difficile pour les citoyens de Pointe-aux-Trembles.»

Le député a également parlé de concertation citoyenne.

«Je veux consulter les gens pour savoir ce qu’ils pensent, ce qu’ils veulent, ça fait partie de mon rôle et c’est quelque chose que je veux instaurer peu à peu», dit-il.

Une transition harmonieuse
M. Beaulieu explique qu’il veut s’assurer de faire une transition harmonieuse afin de ne pas pénaliser des citoyens de sa circonscription.

«Mme Péclet est en train d’appeler les citoyens qui avaient des dossiers en suspens pour leur demander s’ils acceptent que leurs dossier me soient transférés pour assurer une continuité le plus rapidement, et ainsi, ne pas le pénaliser», dit le député.

Il ajoute qu’il est présentement en train de former son équipe avec lequel il travaille au cours des quatre prochaines années.

Quant à son bureau de circonscription, il est possible qu’il reprenne celui de l’ancienne députée Péclet, qui restera en place jusqu’au 19 novembre prochain.

«C’est à suivre car nous n’avons pas encore pris une décision à ce sujet», conclut-il.