Un élu demande à nouveau une sortie de l’A25 à RDP
Le Conseiller de ville indépendant, Giovanni Rapanà, estime qu’une sortie de l’A25 à Rivière-des-Prairies est devenue indispensable, mais le ministère se montre pour le moins prudent malgré les études de faisabilité favorables.
Depuis 2014, l’ajout d’une sortie de l’A 25 à Rivière-des-Prairies est un sujet qui revient régulièrement dans l’actualité, et l’accession de l’ancienne mairesse Chantal Rouleau au poste de ministre déléguée aux Transports et de ministre en charge de la Métropole a fait naître de nouveaux espoirs chez les défenseurs de cette proposition.
«Le secteur connaît un développement résidentiel important et de nouvelles infrastructures sont en développement, comme la piscine du parc Hans-Selye ou l’Espace Rivière. Il faut aussi que le réseau routier soit à la hauteur, que les gens puissent circuler et y accéder», explique Giovanni Rapanà.
«Actuellement, la sortie est à Anjou et il faut emprunter une voie de service pendant quatre kilomètres», détaille-t-il, jugeant que cette situation «n’est pas normale».
Une première motion pour l’ajout d’une sortie avait été transmise dès 2014 au ministère des Transports du Québec (MTQ), tandis que les élus locaux s’étaient une nouvelle fois fait entendre en 2016 pour réclamer, sans succès, ce nouveau tronçon. Une pétition avait été relancée en 2017, sans grand résultat là non plus.
Des espoirs douchés?
Pour Giovanni Rapanà, la mise en place d’un tel projet est avant tout une question «de volonté politique» et il espère que madame Rouleau sera fidèle aux positions qu’elle défendait durant son mandat de mairesse.
En janvier 2017, alors qu’elle était mairesse de RDP-PAT, Chantal Rouleau avait évoqué «une priorité», ajoutant qu’il était «réaliste» que cet ajout soit effectif en 2020.
Le ministère des Transports avait à cette époque reconnu la faisabilité de ce projet, estimé à plus de 10 M$, qui comprendrait une voie d’accès, dans les deux sens, entre les boulevards Maurice-Duplessis et Perras.
Pourtant, aujourd’hui, la prudence est de mise du côté de Chantal Rouleau.
«La ministre a demandé une mise à jour de ce dossier au sous-ministre», a fait savoir l’attaché de presse de Chantal Rouleau par courriel.
«La ministre demeure toujours préoccupée par les enjeux de la circulation. La demande de mise à jour a pour but de bien cibler les besoins afin d’y répondre avec les meilleures solutions», a-t-il ajouté.
Concession A25, qui gère l’autoroute, indique que la configuration du réseau routier est du ressort du ministère, et que la compagnie n’a pas été interpellée jusqu’à maintenant.