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Andréanne A. Malette partage son plaisir de la musique à l’Entrepôt de Lachine

Photo: Gracieuseté - Catherine Desaulniers

L’ancienne académicienne Andréanne A. Malette sera de passage à l’Entrepôt de Lachine, samedi. Auteure, compositrice et interprète, elle présentera ses nouveaux titres, dont Ici et ailleurs tiré de son dernier album Andréanne A. Malette.

Q: Dans ce nouvel album éponyme, vous écrivez, produisez, co-réalisez; vous agissez à titre de gérante et d’éditrice. Y a-t-il quelque chose que vous ne faites pas?

R: Jouer de la batterie (rires). J’ai effectivement tout produit avec l’aide de Luc Tellier, un réalisateur super ouvert. Je ne voyais pas autre chose que mon nom comme titre, car ce dernier album, c’est tellement moi. Je prends enfin les rênes de ma carrière.

Q: Quelle évolution notez-vous par rapport au premier album?

R: Mon premier album était un ramassis de toute ma vie. C’était plus adolescent, je dirais. Aujourd’hui, je suis rendue à trente ans. J’ai acquis de la maturité dans mon style musical et dans mes textes. J’ai toujours «trippé» sur le folk-pop et j’en suis arrivée à faire une musique dont je suis fière.

Q: Que prévoyez-vous avec votre nouveau spectacle?

R: Ce sera une soirée qui fait du bien. C’est une mise en scène d’une grande simplicité avec un décor minimaliste que j’ai «gossé» à la main. Je n’ai pas de personnage sur scène. Je me confie, j’explique pourquoi j’ai écrit mes chansons et je recherche une certaine complicité avec le public. J’aime bien les petites salles plus intimes pour cette raison.

Q: Qu’est-ce que ça vous apporte de partager votre musique?

R: C’est la raison d’exister pour ce métier. Écrire des chansons, c’est un exutoire. Si les gens n’étaient pas là, je devrais me trouver un autre métier.

Q: À quoi ressemble le travail de musicienne de nos jours?

R: C’est le jeu, avant tout. Écrire des chansons et faire des spectacles. Ce n’est pas pour rien qu’on dit «jouer de la musique». Ça peut être un métier difficile pour certains, car ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec l’instabilité. Mais moi j’aime ça. Je deviendrais complètement blasée autrement.

Q: Parvenez-vous à concilier vie personnelle et vie professionnelle?

R: De plus en plus. Ça reste un défi. Andréanne A. Malette sur scène et la fille en jogging à Noël sont presque pareilles, à quelques différences près.

Q: Lors de votre passage à Star Académie en 2012, vous avez partagé la scène avec des chanteurs tels que Céline Dion, Lionel Richie et Gilles Vigneault. Qu’est-ce que ces expériences vous ont apporté?

R: Plein de choses. C’était plus grand que nature, comme un voyage à Disney World. Je l’ai vu comme un cadeau, un beau «trip». Et j’ai aimé être capable de ne pas être trop intimidée. Je me suis sentie à ma place et j’ai su que ce monde était pour moi.

Q: Quels sont vos nouveaux projets une fois que la tournée sera terminée?

R: En théorie, il n’y aura pas vraiment de pause. Dans l’idéal, j’aimerais que le troisième album sorte l’hiver prochain, mais mon feeling est plus pour l’automne 2020. Je procrastine beaucoup.

Le spectacle aura lieu le samedi 30 mars, 20h, à l’Entrepôt (2901, boulevard Saint-Joseph). Billets en vente à la Maison du brasseur, au Bureau Accès Montréal de l’arrondissement, aux bibliothèques de Lachine ou à tuxedobillet.com.

Parcours

Ayant commencé à jouer de la guitare à l’âge de 15 ans, Andréanne A. Malette avait déjà plus de plaisir à composer qu’à reprendre des chansons. À 18 ans, elle graduait à l’École Nationale de la Chanson de Granby, puis quatre ans plus tard son talent était révélé au Québec à Star Académie.

Son premier album Bohèmes est sorti en 2014 et a été lancé à guichet fermé au Club Soda, dans le cadre du Festival Montréal en Lumières.

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