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Géraldine Saucier partage sa poésie

L’artiste folk Géraldine Saucier présentera ses deux premières œuvres poétiques à la Maison de la culture Maisonneuve, le 22 novembre, lors d’un spectacle interdisciplinaire. Photo: Messager Lachine & Dorval – Olivier Croteau

Passionnée des arts sous toutes ses formes, la Lachinoise de souche Géraldine Saucier publiera son tout premier recueil de poèmes Me déplier le cœur, en plus de son EP Je veux la folie, le mois prochain.

Avec son style folk, appuyé de contrebasse et de guitare acoustique, l’artiste de 24 ans présente des chansons à texte qui accordent une grande place aux femmes, et ce, en toute sensibilité. Elle y traite également de sujets plus délicats tels que la dépression, l’Alzheimer et la solitude.

«Ça touche tout le monde, soutient Mme Saucier. Et c’est important pour moi, cette acceptation de soi. De la folie, tout le monde en a. Il ne faut pas en avoir peur. On peut apprendre à mieux l’exploiter pour en tirer du bon. Comme de la créativité, par exemple. Et en s’acceptant, on devient plus fort.»

Grâce à une collaboration avec plusieurs musiciens, environ 18 mois auront suffi à la concrétisation de ses deux grands projets. Je veux la folie prévoit cinq chansons en plus de quelques poèmes enregistrés sur fond de musique. Quant à Me déplier le cœur, le recueil contiendra près de 70 pages de poésie moderne.

«C’est un besoin d’écrire, exprime l’artiste. Ça en devient même une nécessité. Mais l’art est dans le partage. C’est là qu’il prend tout son sens.»

Ses deux œuvres seront officiellement présentées lors d’un spectacle interdisciplinaire le vendredi 22 novembre, à 19h, à la Maison de la culture Maisonneuve.

Créer

Pour Géraldine Saucier, l’écriture poétique vient plus naturellement et lui permet une plus grande liberté. «En musique, c’est plus difficile, car il y a des règles à suivre, explique-t-elle. La poésie, quant à elle, permet des images plus poignantes. Je peux aussi jouer avec l’espace physique des pages.»

Dans sa quête d’inspiration, elle puise notamment ses idées en lisant. Puis, c’est lorsqu’un mot capte son attention que se déclenche une série d’images qu’elle tentera enfin de mettre sur papier.

Pour ses chansons, ce sont les textes qui viennent en premier, laissant la musique suivre naturellement le sens des mots. Son processus de création nécessite toutefois quelques pauses.

«J’essaie d’écrire tous les jours, indique-t-elle. Mais il m’arrive d’avoir le syndrome de la page blanche. Chaque chanson est traitée à sa façon, et à force de l’écrire, elle finit par prendre vie.»

Parcours diversifié

C’est à l’école primaire que Géraldine Saucier a commencé à pratiquer le chant. Elle s’est ensuite investie en concentration musique durant ses années au Collège Sainte-Anne. À l’âge de 19 ans, elle a quitté Lachine pour aller étudier la composition musicale en Écosse pendant deux ans.

De retour au Québec, elle a enchaîné un diplôme d’études collégiales (DEC) en communication et théâtre à l’ancien Conservatoire Lassalle et un DEC en chant à Joliette. Aujourd’hui, l’artiste réside à Rosemont et étudie la création littéraire à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).

D’autres projets sont déjà sur la table pour les années à venir. Mme Saucier aimerait notamment travailler un album retraçant les origines du folk, de l’Europe aux États-Unis. Un projet de longue haleine qui, pour elle, serait l’occasion de retourner aux sources du genre musical.

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