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Réduire son empreinte énergétique un déchet de moins à la fois

En 2021, pourquoi ne pas réduire ses déchets? Photo: Archives/Métro Média

Arrêter de fumer ou perdre du poids sont des résolutions classiques pour la nouvelle année. Réduire son empreinte énergétique en adhérant au mouvement zéro déchet représente un défi considérable aux premiers abords, mais pas autant qu’on le croit.

«Il ne faut pas se fixer des objectifs qui vont nous décourager, mais y aller à son rythme, explique Nathalie Ainsley, responsable des relations de presse de l’Association québécoise Zéro Déchet (AQZD). Respecter ses limites dans la découverte, le plaisir, jamais dans la culpabilité.»

Y aller donc un objet à la fois. Elle suggère de commencer par les objets à usage unique, comme les Ziplocs, les serviettes de table jetables, les essuie-tout ou les lingettes démaquillantes.

«On pense que notre ennemi, c’est le plastique. Notre plat Tupperware qui est garanti à vie, ce n’est pas si dommageable pour l’environnement, selon Nathalie Ainsley. Moi, j’en ai un qui date du mariage de ma mère.»

Elle explique également que le mode de vie zéro déchet, c’est avant tout de remettre en question nos habitudes et de réduire notre consommation.

«Le meilleur déchet, c’est toujours celui qu’on ne produit pas», dit-elle.

Nathalie Ainsley invite ainsi les gens à découvrir le marché de l’usagé et du vrac, sécuritaire malgré la pandémie.

Elle souligne également que des choix s’offrent à nous. Dans le cas du shampoing par exemple, on peut aller remplir nos bouteilles ou acheter du shampoing en barre.

«Il faut y aller d’abord avec ce qui est facile et ce qui passe le mieux dans la famille.»

Le biologique et l’achat local sont également un bon moyen de réduire son empreinte énergétique. Elle rappelle enfin que le recyclage ne règle pas tout, car certains plastiques ne peuvent pas être recyclés continuellement.

Faire soi-même

On n’aura jamais passé autant de temps chez nous qu’en 2020. Poussés par le besoin de s’occuper ou l’envie de revenir à l’essentiel, nombreux sont ceux qui ont succombé à la tendance du faire soi-même (#DIY pour les adeptes d’Instagram).

Faire du pain, cultiver du basilic, tisser du macramé, repeindre des étagères, fabriquer des bougies parfumées ou du shampoing solide… Et si on tâchait de maintenir ces petites habitudes l’année prochaine ?

«Quand on fait les choses soi-même, on cultive notre sentiment d’indépendance, explique le psychologue Stéphane Bensoussan, directeur de la Clinique PsySanté. On apprend aussi à se surpasser, à relever des petits défis et à développer notre créativité. Cette créativité stimule notre plaisir, elle nous épanouie. Aussi, on tire une certaine fierté de son accomplissement. Cela augmente l’estime de soi, encore plus si on reçoit des éloges de la part de notre entourage.»

C’est décidé, en 2021, on va continuer à pétrir, planter, tisser, peindre et malaxer. Puis on postera peut-être quelques photos sur Instagram, juste pour chouchouter notre estime de soi !

Avec Chloé Machillot.

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