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Y a-t-il une vie après la mort?

Y a-t-il une vie après la mort?
La vie après la mort continue de fasciner les chercheurs. Photo: iStock

Métro découvre ce que la science a à dire sur cette question, après la sortie de Survivre à la mort, une série documentaire dirigée par Ricki Stern.

Que se passe-t-il après notre décès? Cette question préoccupe les gens depuis très longtemps. Une nouvelle série Netflix intitulée Survivre à la mort, basée sur le livre du même nom publié en 2017 et écrit par le journaliste américain Leslie Kean, tente d’y répondre.

Mme Kean est notamment connue pour Ovnis: des généraux, des pilotes et des officiels parlent, un livre phare sur les preuves tangibles de la présence d’ovnis.

«C’est une question qui m’intéresse depuis longtemps», indique Mme Kean dans une entrevue avec la maison d’édition Penguin Random House.

«J’ai commencé à me concentrer là-dessus et j’avais beaucoup à apprendre. Pendant que j’écrivais le livre, j’explorais et apprenais des choses, alors qu’avec les OVNIS, c’était le point culminant de très nombreuses années de travail. Cette fois, c’était plus un voyage exploratoire pour moi.

La recherche sur «l’au-delà» a impliqué diverses disciplines à travers l’histoire, produisant souvent des résultats qui ont une explication complexe, mais scientifique et qui rompent avec l’illusion de quelque chose d’inexplicable ou de paranormal.

Cependant, selon Patrick Stokes, professeur agrégé de philosophie à l’École de sciences humaines et sociales à l’Université Deakin, en Australie, il pourrait être nécessaire d’utiliser des développements technologiques inanimés pour avancer dans cette recherche.

«Il est probable qu’avec l’intelligence artificielle, nous serons finalement en mesure de créer des avatars en ligne qui feront une imitation convaincante des morts. Cela peut signifier que nous pouvons, en fait, survivre parmi les vivants. Pas pour nous-mêmes, mais seulement pour les autres», a-t-il expliqué en entrevue.

«Parce que l’expérience vécue à la première personne est essentielle à ce qui nous tient à cœur dans le fait de survivre à la mort, vivre comme un chatbot ou un hologramme, ou même grâce au « téléversement de notre esprit » dans un ordinateur, ne pourrait pas représenter l’équivalent de survivre à la mort pour nous-mêmes».

67 % – Proportion des gens ayant vécu une expérience de mort imminente qui ont affirmé avoir vu «une lumière», selon une étude récente menée par l’Université Western et l’Université de Liège, en Belgique.

M.Stokes pense que la seule «vie après la mort» vérifiable et tangible pourrait se faire via les réseaux sociaux dans un proche avenir.


Lydia Schumacher, chargée de cours en théologie historique et philosophique au King’s College de Londres, au Royaume-Uni

Qu’avons-nous appris au sujet de «l’au-delà», jusqu’à présent?

Par définition, l’expérience humaine est limitée à la vie présente. Cela dit, des gens ont raconté leurs «expériences de mort imminente», qui nous donnent peut-être une petite idée sur ce qui est à venir. Par exemple, les personnes qui sont passées près de la mort racontent avoir ressenti un mouvement vers une «lumière» ou une destination finale et avoir vu le fil de leur vie se dérouler devant elles.

Qu’en est-il des preuves scientifiques?

Je pense que ce qui serait utile à cet égard, c’est l’étude des expériences de mort imminente. Mais, en fin de compte, il n’est pas clair que la science puisse vraiment nous dire ce qui se passe après cette vie. Le consensus parmi de nombreux philosophes et théologiens est que l’au-delà n’est pas soumis aux conditions de la vie corporelle telles que nous les connaissons actuellement.

Parlez-nous davantage de vos recherches actuelles.

Ma recherche se concentre en grande partie sur la question de la vie après la mort, mais l’aborde du point de vue d’une philosophe et d’une théologienne plutôt que d’une scientifique. Selon les traditions historiques que j’étudie – et c’est aussi mon avis –, il y a une vie après la mort, mais la façon dont nous la vivons dépend beaucoup de la façon dont nous avons vécu dans la vie actuelle. Il y a un potentiel dans notre humanité pour agir avec dignité, pour se forger des opinions de manière cohérente et qui sont également guidées par les questions plus larges de ce qui est bon, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les autres.

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