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L’INSPQ vise une rentrée en présentiel «le plus possible»

Une enseignante désinfecte les mains de son élève lors de la rentrée à l'école primaire Philippe-Labarre. Photo: Josie Desmarais/Métro

Dans l’optique de garder les enfants à l’école le plus possible l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) recommande de favoriser la vaccination pour les personnes éligibles, les activités extérieures et la ventilation des classes. Si la situation épidémiologique venait à se dégrader, l’INSPQ anticipe le retour des masques en classe, en extérieur et les groupes classes pour le secondaire.

Compte tenu «de la vaccination non disponible chez les moins de 12 ans et du variant Delta», l’institut propose des mesures applicables à tous les niveaux scolaires afin de s’assurer d’un enseignement en présentiel, dont la grande majorité est inscrite dans le plan de rentrée du gouvernement.

Mais l’allègement des mesures comme l’abolition des bulles-classes annoncée par le ministre de l’Éducation pourrait augmenter les risques de transmissions d’après l’INSPQ.

«Il est toutefois possible d’envisager une plus grande transmission communautaire avec la levée de certaines
mesures de confinement, la rentrée scolaire et l’augmentation des contacts significatifs intérieurs, et le fait
que les jeunes de moins de 12 ans ne peuvent être vaccinés pour le moment.»

INSPQ

Les recommandations comprennent la vaccination de toutes les personnes éligibles, des activités à l’extérieur, une ventilation adéquate des milieux intérieurs à l’aide de systèmes mécaniques ou par l’entremise de fenêtres, le nettoyage des surfaces fréquemment touchées dans les aires communes comme les salles de bain et les cuisines entre autres.

Contrairement au Plan de la rentrée du ministère de l’Éducation, qui ne pose aucune contrainte de distanciation pour les élèves, l’institut préconise, lorsque possible, «une place assignée en classe et durant les repas et une distanciation à plus de deux mètres pour limiter les contacts non protégés et faciliter le traçage». Ces contraintes sont aussi préconisées pour le personnel lors de leurs repas et leurs pauses.

L’INSPQ mentionne que «même si les enfants sont peu malades et peu hospitalisés en raison de la COVID-19, ils pourraient être à l’origine d’éclosions associées au variant Delta».

Si la situation se dégrade ?

Dans la mesure où il faudrait ralentir la transmission du virus dans une région, l’INSPQ anticipe des recommandations selon trois niveaux épidémiologiques.

À savoir des cas sporadiques dans la région (niveau 1), une croissance du nombre de cas ou d’hospitalisations dans la région ou des cas sporadiques dans l’établissement scolaire (niveau 2) et une croissance soutenue du nombre de cas ou d’hospitalisations dans la région ou dans l’établissement (niveau 3).

Dans le cas d’une dégradation de la situation épidémiologique importante (niveau 3), le masque en extérieur ferait son retour pour les activités où il y a contact à moins de deux mètres, tout comme les groupes classes au secondaire en plus de limiter les contacts entre les groupes classes.

Que ce soit au primaire ou au secondaire les établissements seraient invités à limiter les activités parascolaires selon leur situation.

Dès le niveau 1, l’INSPQ recommande le port du masque en intérieur en tout temps, y compris en classe, pour les étudiants et le personnel. Au niveau 2, une limitation des contacts entre les groupes classes pour les primaires est à privilégier.

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