Simon Houle condamné à un an de prison
Simon Houle, un ingénieur reconnu coupable d’agression sexuelle à qui un juge avait accordé l’absolution conditionnelle pour ne pas nuire à sa carrière, a finalement été condamné à un an de prison par la Cour d’appel du Québec.
M. Houle avait agressé sexuellement une amie alors qu’ils étaient tous les deux sous les effets de l’alcool. Dans une première décision, un juge, Matthieu Poliquin, l’avait reconnu coupable, mais avait conclu que le condamner à une peine aurait un impact «disproportionné» sur sa carrière d’ingénieur. Il avait également argué que l’agresseur était en état d’ébriété et que l’agression avait été de courte durée.
La décision de la Cour d’appel, rendue à Québec, mentionne que le juge Poliquin semble «avoir perdu de vue l’infraction de voyeurisme au moment de déterminer la peine». La Cour annule ainsi son absolution conditionnelle pour agression sexuelle et voyeurisme. En conséquence, Simon Houle passera douze mois derrière les barreaux.
L’ingénieur avait profité de l’intoxication et du sommeil de son amie pour la déshabiller, introduire ses doigts dans son vagin et prendre des photos de la victime dénudée.
Son absolution avait fait vivement réagir la population québécoise. L’affaire avait pris encore plus d’ampleur lorsqu’une autre victime présumée l’accusait de lui avoir attrapé les fesses alors qu’elle se trouvait dans un tout-inclus à Cayo Coco à Cuba, et ce, après l’absolution de Simon Houle.
Il sera donc également bientôt jugé pour non-respect de probation.