Bruit: Projet Montréal promet de protéger les bars et boîtes de nuit
Avec un nouveau règlement sur le bruit, Projet Montréal veut élargir la protection offerte aux salles de spectacles à d’autres établissements de la vie nocturne, comme les bars, les maisons de la culture et les discothèques. Le parti promet aussi que la police n’interviendra plus pour les plaintes de bruit dans ces institutions.
L’administration sortante de Projet Montréal a subi plusieurs critiques à la suite de la saga entourant le théâtre La Tulipe. Après plusieurs années de batailles judiciaires, l’institution théâtrale a fermé ses portes définitivement en septembre 2024.
Après un projet pilote et une vaste consultation ayant généré quelque 14 000 commentaires, Projet Montréal affirme avoir revu sa copie pour mieux répondre aux préoccupations du milieu culturel et des résidents.
La médiation plutôt que les policiers
La nouvelle approche miserait d’abord sur la médiation plutôt que sur la répression, grâce à des équipes indépendantes de médiateurs et d’inspecteurs dédiés. Les établissements pourraient recevoir un accompagnement pour réduire les nuisances.
Finie, donc, l’époque où les interventions policières pour des plaintes de bruit dans les salles de spectacles et les bars. Le SPVM pourra conserver ses ressources policières pour les urgences, souligne Projet Montréal.
Toutefois, les amendes pour non-respect des limites sonores resteraient fixées entre 600 et 2000 dollars.
On a eu le courage de s’attaquer au règlement sur le bruit. Le milieu nous a envoyé de nombreux commentaires et on a ajusté le tir. Le résultat est une approche équilibrée, qui privilégie la médiation et libère la police pour les vraies urgences.
Luc Rabouin, chef de Projet Montréal
En plus des salles de spectacles, les bars, discothèques, salles de réception et activités communautaires ou socioculturelles seraient désormais couverts par les nouvelles mesures. L’objectif est de soutenir un secteur qui contribue à l’attractivité et à la vitalité économique de Montréal, fréquentée chaque année par 2,4 millions de touristes.
Institutions propriétaires de leur immeuble
Dans un volet plus structurel, Projet Montréal propose la création d’une fiducie d’utilité sociale permettant aux artistes et aux organismes culturels de racheter les salles où ils exercent leurs activités. Cette mesure vise à protéger les espaces culturels de la spéculation immobilière.
«La culture est un joyau qui rend Montréal unique. Avec ces propositions, on protège les salles et les bars pour éviter les fermetures», affirme Éricka Alneus, responsable de la culture au comité exécutif et candidate de Projet Montréal dans Rosemont-La Petite-Patrie.
Cet article a été rédigé par un journaliste avec l’assistance de l’intelligence artificielle. Veuillez consulter notre Politique d’utilisation de l’intelligence artificielle pour en savoir davantage.