Le sentier Oka–Mont-Saint-Hilaire sera réalisé d’ici deux ans

Le sentier cyclable et pédestre qui reliera Oka à Mont-Saint-Hilaire, en passant par Montréal, sur une longueur de 120 km sera réalisé «d’ici deux ans», ont annoncé jeudi différents représentants du gouvernement provincial.

Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Pierre Arcand a indiqué que les investissements du gouvernement dans ce projet atteindraient la somme de 20 M$, tel que prévu dans le dernier budget.

Le  président de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Gérald Tremblay, a signalé que la valeur totale du projet était en réalité de 60 M$, en vertu de la participation de la CMM et des Villes impliquées. «C’est un projet rassembleur», a-t-il exprimé.

«Ce nouveau sentier contribuera à rendre la grande région de Montréal plus attrayante et plus verte», a de son côté déclaré M. Arcand.

Le sentier en question reliera la municipalité d’Oka, dans la région des Laurentides, à la ville de Mont-Saint-Hilaire, en Montérégie.

Le tracé parcourra le parc national d’Oka et longera la rivière des Prairies à Laval. Sur l’île de Montréal, une piste sera aménagée sur un ancien chemin de fer situé près du boulevard de l’Acadie. Le tracé rejoindra ensuite les pistes cyclables déjà existantes pour se rendre sur la Rive-Sud, via la passerelle du pont Victoria.

De l’autre côté du fleuve Saint-Laurent, le sentier empruntera la Promenade René-Lévesque, pour ensuite bifurquer vers la rivière Richelieu et le mont Saint-Hilaire.

Environ 35% des 120 km du sentier sont déjà existants. Les acteurs du projet ont indiqué que le tracé ne serait pas asphalté sur toute sa longueur. «Ce sera sécuritaire», a toutefois promis le ministre Arcand.

En plus de traverser celui d’Oka, le sentier passera à proximité des parcs nationaux des Îles-de-Boucherville (accessible par navette fluviale) et du Mont-Saint-Bruno.

Pour Monique Laberge, présidente du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement (RNCREQ), il s’agit d’un aménagement qui favorise les déplacements actifs et qui réduit les émissions de gaz à effet de serre. «Dans cette optique, l’implantation de cette piste qui  traverse 82 municipalités est une bonne nouvelle. C’est aussi un incitatif à l’activité physique, ce qui améliore la santé des gens», a-t-elle réagi.