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Un comité pour développer l’Est de l’île

Valérie Plante rencontre le nouveau premier ministre François Legault. Photo: Dominique Cambron-Goulet

Au sortir de leur première rencontre, vendredi, le premier ministre du Québec, François Legault, et la mairesse de Montréal, Valérie Plante, ont annoncé la mise sur pied d’un comité pour le développement de l’Est de l’île.

«L’ensemble de notre rencontre était axé sur saisir les opportunités, particulièrement dans l’Est», a relaté Mme Plante.

M. Legault a indiqué que le tramway de l’Est et le remise à jour de la rue Notre-Dame se ferait «rapidement». «La rue Notre-Dame, belle et ouverte sur le fleuve, est une opportunité de faire un grand développement économique», a-t-il dit.

Valérie Plante a parlé d’un projet majeur, qui «avait été remis aux calendes grecques». «Il faut penser à cet axe important. Entendre qu’on veut travailler ensemble pour faire un développement qui se tient, pour les familles, c’est de la musique à mes oreilles», a-t-elle mentionné à propos de la rue Notre-Dame.

La ministre de la Métropole et députée de Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, a salué le cet orientation de développement dans son secteur de l’île. «Je suis extrêmement heureuse. C’est une réelle compréhension des enjeux d’un territoire qui a été plutôt oublié dans les dernières décennies», a-t-elle déclaré.

Le premier ministre a confirmé que le gouvernement du Québec investirait 200M$ dans la décontamination de terrains. «L’idée est de faire une zone d’innovation où il y aura des espaces verts, des logements, mais aussi des entreprises», a-t-il souligné, mentionnant les entreprises de technologies verte

Si les deux seuls députés de la Coalition avenir Québec (CAQ) élus à Montréal se trouvent justement dans l’est de l’île, M. Legault a aussi assuré ne pas «oublier l’ouest». «Je suis de Sainte-Anne-de-Bellevue, ma mère y habite. Je suis pour le Réseau Express Métropolitain (REM). Il y aura des choses pour le West Island», a-t-il promis.

Ligne rose, pas de métro

La mairesse et le premier ministre ont évidemment abordé le sujet de la ligne rose, chère à Valérie Plante. Si les deux dirigeants disent être d’accord sur le fait d’attendre les études menées par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), François Legault a réitéré son scepticisme face à un métro.

«Un métro, c’est difficile et on considère que le coût est très élevé. Mais on a convenu de regarder les modes alternatifs. C’est ce qu’on va faire. C’est un plan qui tient à cœur à la mairesse et on va donner la chance au coureur», a soutenu M. Legault.

Sa ministre de la Métropole a quant à elle été plus claire lorsque questionnée s’il y avait une ouverture pour  une ligne de métro. «Non, pas pour une ligne de métro, a-t-elle affirmé, soulevant des «coûts énormes». Ce qu’on veut voir par l’analyse de l’ARTM est quelles sont les meilleures technologies et au meilleur coût.»

Valérie Plante a dit qu’elle «savait déjà» la position de M. Legault. «C’est mon projet phare. J’ai été élue sur le développement de la ligne rose. Je vais continuer à porter ce dossier et on est d’accord qu’il y a des études en cours. Quand on aura les chiffres, on s’assoira et on prendra une décision», a-t-elle expliqué.

Celle-ci a d’ailleurs souligné que c’était la même chose pour le projet du tramway de l’est, promis par François Legault. «On a aussi besoin de savoir combien ça va coûter. On n’en a aucune idée, même chose pour le prolongement de la ligne orange», a soutenu Mme Plante.

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