Quelques centaines de personnes à la Manif pour la justice climatique
Vendredi après-midi, quelques centaines de personnes se sont rassemblées à Montréal dans le cadre d’une manifestation pour la justice climatique. En mars 2019, ils étaient plus de 150 000 à marcher dans les rues de la ville pour cette même cause. La pandémie influence sans aucun doute cette baisse de présences considérable. Toutefois, la crise climatique semble toujours mobiliser les gens.
Le rassemblement a eu lieu devant le monument George-Étienne Cartier dans Le Plateau-Mont-Royal à 15h30. Aux alentours de 16h quelques-uns des organisateurs ont pris la parole pour s’adresser à la foule. Vers 16h30, les manifestants ont commencé à marcher sur l’avenue du Parc en direction sud pour ensuite emprunter la rue Sherbrooke en direction est.
Plusieurs agents du SPVM étaient présents. Certains à pied et d’autres à vélo, à cheval ou encore en voiture.
L’événement était organisé par une coalition de groupes militants. Ceux-ci revendiquent un projet de société commun liant l’action écologique à la justice sociale et à la décolonisation, à l’occasion de la journée mondiale de mobilisation climatique.
Les demandes des organisateurs
La Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES), le collectif Mashk Assi, Debout pour la dignité, Justice climatique Montréal, le Racial Justice Collective, Solidarité sans frontières et XR Youth Québec se sont unis pour organiser la manifestation.
Les quatre demandes principales de ces groupes militants sont les suivantes:
- L’atteinte de la carboneutralité d’ici 2030, avec l’abandon immédiat du projet GNL-Gazoduc comme première étape;
- La reconnaissance pleine et entière du droit des Premiers Peuples à l’autodétermination et le respect de leur souveraineté;
- La régularisation de toutes les personnes migrantes et réfugiées afin qu’elles puissent obtenir un statut permanent;
- Le définancement, la démilitarisation et la décolonisation des services de police.
«Notre rôle en tant que gardiens de l’eau et de la terre depuis des millénaires est de protéger la vie pour les futures générations et maintenir une relation spirituelle de respect et d’équilibre avec les lois naturelles et tout ce qui vit. C’est pourquoi nous nous levons aujourd’hui avec tous les alliés pour la souveraineté ancestrale des Premiers Peuples et la protection de ce qui nous est le plus cher: Assi (la terre), Mamu (ensemble). Non à l’extractivisme ! » – Kuekueatsheu, membre du collectif Mashk Assi.
La manifestation s’est déroulée dans le respect des mesures sanitaires.