STM: Des services rapides par bus (SRB) sont à l’étude
Pascal Gaxet - Métro
La Société de transport de Montréal (STM) confirme que des projets de services rapides par bus (SRB) sont envisagés pour les axes Henri-Bourassa, Côte-des-Neiges et du Parc. Toutefois, ces projets n’en sont qu’aux étapes d’études préliminaires.
La STM explique que des études sont en cours pour «renforcer la performance sur les axes forts du réseau de transport collectif» dont font partie les axes Henri-Bourassa, Côte-des-Neiges et du Parc. Les études visent à connaître comment l’offre pourrait être consolidée ou bonifiée. La STM indique vouloir «améliorer l’expérience client et l’attrait de son réseau de bus».
La mise en place de SRB permet aux bus de circuler sur des voies réservées 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans être congestionnés dans la circulation.
Cependant, ces projets n’en sont qu’à une étape préliminaire. «Il n’est pas encore question d’infrastructures», souligne la STM. Et la finalité du projet n’est pas assurée. «Les études doivent être menées avant de spéculer sur des conditions éventuelles de réussite ou d’échec», explique le conseiller aux relations publiques de la STM, Philippe Déry.
«Nous ne sommes encore qu’à la phase préliminaire des études. Plusieurs étapes sont encore nécessaires avant d’établir les concepts définitifs ainsi qu’un échéancier précis» – Philippe Déry, conseiller aux relations publiques de la STM
Une étude de préfaisabilité de la firme de génie CIMA+ décrit certaines modifications nécessaires afin d’implanter des SRB sur ces axes.
Actuellement, la ville de Montréal comprend le SRB Sauvé / Côte-Vertu qui a été livré en décembre 2020. Quant au SRB Pie-IX, il devrait être totalement terminé en 2023.
Des futurs SRB bien accueillis
Pour le président de Trajectoire Québec, François Pépin, la mise en place de SRB est «une excellente solution». Il précise d’ailleurs que c’est moins coûteux et plus rapide que la construction d’un métro, d’un tramway ou d’un REM.
«C’est beaucoup plus constant, c’est plus ponctuel, c’est une bonne chose», décrit le président de Trajectoire Québec, François Pépin.
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