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Des militants de PETA veulent «fermer pour cruauté» Urban Outfitters

PETA Urban Outfitters
Une vingtaine de militants PETA présents ont pris place devant le magasin Urban Outfitters tout en brandissant pancartes, photos d'animaux terrifiés et slogans contre la cruauté animale et son exploitation. Photo: Gracieuseté PETA

«Le visage de la mode, c’est la peur». Les militants de l’association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) comptaient bien faire passer un message aujourd’hui en fermant «par cruauté» le magasin Urban Outfitters de la rue Sainte-Catherine à Montréal.

Une vingtaine de militants présents ont pris place samedi midi et ont entouré le magasin du centre-ville, tout en brandissant pancartes, photos d’animaux terrifiés et slogans contre la cruauté animale et son exploitation. La manifestation «qui s’est très bien déroulée» selon les organisateurs, a duré près d’une heure et a permis aux militants de distribuer des centaines de tracts aux passants.

Des actions similaires ont déjà été menées les semaines précédentes notamment dans des magasins de la marque aux États-Unis.

Cette action fait également écho à une campagne internationale menée par l’organisme contre le groupe Anthropologie qui possède Urban Outfitters. Le groupe a été impliqué par une enquête menée par Peta Investigates publié il y a plusieurs mois. On peut notamment y voir dans une vidéo-choc publiée par PETA des images difficiles d’un élevage d’alpagas dans une ferme au Pérou. Les animaux attachés lors d’une tonte sont alors maltraités et mutilés par les employés de la ferme. Certains des alpagas se mettent même à vomir et à cracher lors de leur tonte tout en essayant d’échapper à leur calvaire.

D’autres vidéos du même acabit ont été publiés par la suite par PETA et ses affiliés. Des vidéos montrant d’autres sévices et acte de maltraitance animale dans des élevages de moutons, de chèvres, de vaches, d’oie ou de vers à soie, toujours dans le but d’une production de matériaux destinés à l’industrie textile.

«Les marques Urban Outfitters veulent plaire aux jeunes ouverts d’esprit et progressistes, mais elles ratent leur coup en vendant de la toison prélevée sur des animaux qui se font tabasser, mutiler et tuer dans le processus»- Tracy Reiman, vice-présidente exécutive de PETA dans un communiqué.

Avec cette action, les militants de PETA veulent militer pour que le groupe Anthropologie mais aussi ses consommateurs arrêtent de vendre et de consommer des produits issus de l’exploitation animale. «Tout ce qui est pris de force à un animal est un produit de la peur, et PETA tient Urban Outfitters à son engagement de durabilité et éthique envers les consommateurs en demandant à l’entreprise de ne vendre que des matériaux végans, ce qui serait facile pour elle parce qu’elle les stocke déjà.», constate Tracy Reiman.

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