Montréal et l’UQAM lancent une recherche sur le harcèlement de rue envers les femmes
Un pas en avant est fait dans la lutte contre les violences à caractère sexuel et sexiste dans l’espace public. La Ville de Montréal lance avec l’UQAM une recherche quantitative visant à améliorer ses interventions pour combattre le harcèlement sexiste dans l’espace public.
La Ville avait adopté une déclaration visant à contrer les violences à caractère sexuel dans l’espace public en mai 2018.
Grâce à une contribution financière de 50 000 $ de la Ville et de 60 000 $ du Secrétariat à la condition féminine, cette étude sera réalisée avec la collaboration d’une équipe de recherche de l’UQAM. D’ailleurs, une équipe indépendante et partenariale a été formée, composée à la fois de chercheuses de l’UQAM et de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Des représentantes du Centre d’éducation et d’action des femmes (CÉAF), l’organisme à l’origine de la prise en compte du phénomène, complètent l’équipe.
«Celle-ci sera ainsi mandatée par la Ville afin de mener à bien une enquête populationnelle qui permettra de mesurer le phénomène et d’évaluer les stratégies d’actions à mettre en place», explique la Ville de Montréal. L’objectif est d’établir un portrait juste et éclairé du harcèlement de rue envers les Montréalaises pour mieux le contrer.
«Encore aujourd’hui, le harcèlement de rue est une réalité à laquelle trop de filles et de femmes sont confrontées. Cette situation est totalement inadmissible. Le harcèlement n’a tout simplement pas sa place dans la société et la Ville de Montréal est fermement engagée à faire de l’espace public un lieu sûr pour toutes les filles et les femmes», déclare la mairesse de Montréal, Valérie Plante.
«Cette étude donnera des moyens supplémentaires pour agir afin que notre métropole et ses espaces publics soient sécuritaires pour toutes les Montréalaises ajoute-t-elle.