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Un projet immobilier aux abords de la station Langelier

L'équipe de Gris Orange Consultant était présente pour répondre aux questions des citoyens et prendre note de leurs commentaires. Photo: Jason Paré, Métro

Une version «améliorée» d’un projet immobilier de plus de 130 logements aux abords de la station Langelier dans Mercier–Hochelaga-Maisonneuve a été présentée aux citoyens mardi.

Développé par Mondev et la firme Atelier Chaloub Architecte, ce projet prévoit le redéveloppement du site actuellement occupé par le restaurant Pacini sur la rue Sherbrooke Est, aux abords de l’édicule nord-ouest de la station de métro Langelier.

C’était la deuxième consultation organisée par le Gris Orange Consultant, la première s’étant tenue de manière virtuelle en août dernier.

Cette fois-ci, la présentation avait lieu dans un petit local de la rue Sherbrooke. Trois panneaux explicatifs et des représentants de Gris Orange étaient sur place pour présenter les changements qui ont été apportés au projet depuis la première consultation.

Plutôt que six étages, le projet propose une hauteur de huit étages sur la rue Sherbrooke, mais de quatre étages à l’arrière «pour faire une transition harmonieuse et respectueuse avec les maisons unifamiliales». Des arbres ont aussi été ajoutés pour préserver l’intimité de ces dernières.

Enfin, la façade a également été modulée afin de s’intégrer avec l’édicule de la station Langelier et l’entrée du garage souterrain a été déplacée du côté ouest du bâtiment afin de ne pas être en conflit avec les installations de la Société de transport de Montréal (STM).

Ce projet répond à la volonté de la Ville de Montréal de densifier les zones résidentielles et commerciales afin de favoriser l’usage des transports en commun, un concept américain baptisé transit-oriented development (TOD).

Des citoyens à convaincre

Si l’aspect écologique de ce genre de développement peut plaire à certains, les citoyens présents avec qui Métro s’est entretenu ne voyaient pas le projet d’un bon œil.

L’un d’eux a parlé de «développement sauvage et sans vision», soutenant que l’entrepreneur était «roi et maître».

Un autre, préférant également garder l’anonymat, trouve que les changements proposés ne répondent pas aux questions posées lors de la présentation d’août dernier, notamment concernant l’accès à la garderie et aux commerces qui doivent être aménagés au rez-de-chaussée.

La verdure illustrée sur les plans lui semble également très restreinte.

Présente lors de la présentation, la conseillère d’Ensemble Montréal dans Louis-Riel, Alba Stella Zúñiga Ramos, admet ne pas connaître tous les détails du projet puisqu’elle est une nouvelle élue, mais également parce qu’elle ne siège pas sur Comité consultatif d’urbanisme (CCU) de l’arrondissement.

Elle prend note en revanche que certains citoyens craignent que Sherbrooke Est devienne une rue de condo sans que les services essentiels soient accessibles.

«Les citoyens ne veulent pas que le secteur devienne un Griffintown numéro 2», soutient l’élue.

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