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Tanvir Singh reconnu «non criminellement responsable»

L’avocate de la défense, Me Milèva Camiré, dans le cadre du procès de Tanvir Singh. / Josie Desmarais/Métro Photo: Josie Desmarais

L’homme accusé d’avoir sauvagement agressé une fillette de 10 ans en mars dernier a finalement été déclaré «non criminellement responsable» de ces actes pour cause de troubles mentaux. Une demande a été déposée pour évaluer si Tanvir Singh est reconnu ou non comme étant à «haut risque».

Si l’on établit que tel est le cas, Tanvir Singh verra sa détention à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel renforcée avec plus de restrictions. L’Institut Philippe-Pinel aura 30 jours pour effectuer l’évaluation pendant laquelle il restera incarcéré en détention stricte. Le procès reprendra donc le 22 août prochain.

Dans son rapport d’évaluation psychiatrique, la Dre Ouellet conclut que Tanvir Singh présente un «épisode psychotique non spécifié en rémission partielle, le plus probablement associé à un trouble psychotique du spectre de la schizophrénie».

La Dre Ouellet écarte cependant tout trouble lié à l’utilisation de substance et tout trouble de la personnalité.

Il y a eu de graves blessures à l’égard de la plaignante, quel que soit le résultat, même s’il est en détention stricte à l’Institut Philippe-Pinel, et ça ne va jamais ramener la vie que cette petite fille avait avant.

Me Annabelle Sheppard, procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP)

Le jugement a commencé par un rappel des faits et le visionnage de photos des blessures de la victime. Le juge Alexandre Dalmau a ainsi suivi les recommandations de l’évaluation psychiatrique effectuée par l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel.

Tanvir Singh avait été arrêté le 14 mars après l’agression d’une fillette sur le boulevard du Tricentenaire, dans Pointe-aux-Trembles. Une ordonnance de non-divulgation protège l’identité de la fillette.

Le procès de Tanvir Singh a dû être reporté à de multiples reprises. Un délai supplémentaire avait été demandé par l’Institut Philippe-Pinel pour effectuer l’évaluation psychiatrique de l’accusé, puis Me Annabelle Sheppard avait demandé un délai supplémentaire pour étudier le rapport.

Le juge Christian M. Tremblay s’était ensuite dessaisi du dossier après une dispute avec l’avocate de la défense, qui refusait que les faits allégués soient exposés à son client devant le tribunal. Pour finir, le procès avait été de nouveau reporté pour qu’une traduction en anglais du rapport d’évaluation soit faite pour la compréhension de l’accusé.

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