Tuerie à Polytechnique: Carey Price ne connaissait pas cet événement
Selon la présidente du Groupe CH, France Margaret Bélanger, Carey Price n’était pas au fait de l’existence de la tuerie survenue le 6 décembre 1989 à Polytechnique.
Depuis samedi dernier, le gardien de but du Canadien de Montréal sème la controverse en raison de son appui à la Coalition canadienne pour les droits des armes à feu (CCFR) et son opposition au projet de loi C-21, particulièrement à l’amendement visant à élargir la définition de ce qu’est une arme d’assaut.
Le groupe de lobbying a été vivement critiqué après avoir utilisé le code promotionnel «Poly» pour l’achat de marchandises sur son site web, à quelques jours de la commémoration de la tragédie. Au même moment, Carey Price soutenait publiquement le CCFR dans une publication sur Instagram, dans laquelle il apparaissait en tenue de camouflage, un fusil de chasse à la main.
«J’aime ma famille, j’aime mon pays et je prends soin de mon voisin. Je ne suis pas un criminel ni une menace pour la société. Ce que Justin Trudeau essaie de faire est injuste. Je soutiens le CCFR pour conserver mes outils de chasse. Merci d’avoir écouté mon avis», a-t-il écrit samedi.
Le 6 décembre 1989, un homme armé a assassiné 14 femmes et a blessé 13 personnes à l’École polytechnique de Montréal. L’attentat antiféministe a ébranlé le pays tout entier et a connu un fort retentissement hors des frontières canadiennes.