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La moitié des bureaux du centre-ville pourraient devenir des logements

Photo: Istock

Près de la moitié des bureaux du centre-ville de Montréal pourraient être candidats à la conversion en logements résidentiels, révèle une étude d’Avison Young. Sur 1289 immeubles de bureaux, 611 ont les caractéristiques adéquates pour faire l’objet d’une réutilisation adaptée.

«Nous devons réimaginer comment nous souhaitons vivre, travailler et nous divertir. La réutilisation adaptée est l’un des principaux moyens de nous y prendre en tant que collectivité», affirme l’associée et présidente, services professionnels pour les Amériques chez Avison Young, Sheila Botting, dans un communiqué d’Avison Young.

Ce sont la construction avant 1990 et les «superficies d’étages de moins de 15 000 pieds carrés» qui sont les indicateurs principaux du «potentiel à long terme pour la conversion» d’un immeuble de bureaux, indique Avison Young. «La faisabilité spécifique à l’immeuble, les coûts, l’emplacement et les services environnants» sont aussi à considérer, ajoute l’associé et directeur général, Projet Studio et construction, É.-U., chez Avison Young, Stephen Silverstein.

Le bureau change de visage

La tendance nord-américaine veut que les entreprises délaissent les immeubles plus vieux et offrant moins de services pour installer leurs bureaux dans d’autres locaux, dans le but d’attirer les travailleurs. Cette pratique crée «des disponibilités dans les immeubles de catégories B et C», soit les immeubles plus vieux et offrant moins de services. «Cela crée une occasion pour les propriétaires d’immeubles plus vieux de repenser leur stratégie vis-à-vis leur actif et d’explorer d’autres options, que ce soit le statu quo, des rénovations/revalorisations, une innovation (conversion/réutilisation adaptée) ou une remise à neuf complète», précise Avison Young.

Considérant la crise du logement et l’accalmie dans les centres-villes engendrée par la pandémie, la réutilisation adaptée serait une solution «idéale». Même si cette méthode de transformation urbaine présente certains risques, «les avantages pourraient être infinis», estime la firme.

«Si la plupart des centres-villes sont constitués principalement d’immeubles de bureaux, une mixité d’usages y insufflerait l’énergie et le dynamisme dont ils ont grandement besoin. La réutilisation adaptée serait le moyen rêvé de repenser des espaces intéressants pour l’interaction humaine», ajoute Sheila Botting.

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