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STM: Jean Boulet s’attend à éviter la grève du 15-16 novembre

Jean Boulet Photo: Pablo A. Ortiz / Métro

Le ministre du Travail, Jean Boulet, s’attend à une suspension de la grève, voire même à une entente de principe, avant le déclenchement de la grève des chauffeurs d’autobus et d’opérateurs de métro de la STM prévue les 15 et 16 novembre.

M. Boulet a déposé mercredi son projet de loi pour devancer l’entrée en vigueur de la Loi 14. La Loi 14 permettra au ministre d’imposer une offre de service minimale et même de nommer un arbitre pour mettre fin au conflit de travail. Cette loi doit toutefois entrer en vigueur seulement le 30 novembre. Le ministre souhaite devancer son application au 13 novembre afin d’intervenir dans le conflit à la STM avant la grève du 15 et 16 novembre.

Cette grève doit mettre l’ensemble du réseau d’autobus et de métro à l’arrêt. Si elle a lieu, le seul service offert sera le transport adapté.

Déjà une grève avortée

Déjà, la menace de devancer l’entrée en vigueur de la Loi 14 a convaincu le syndicat des travailleurs de l’entretien à suspendre leur propre grève. Depuis le 1er novembre, cette autre grève limitait l’offre de service de la STM essentiellement aux heures de pointe et devait se poursuivre jusqu’au 28 novembre. Le service a plutôt repris dès mercredi et l’horaire normal sera en vigueur jeudi.

M. Boulet souhaite un scénario semblable avec le syndicat représentant les chauffeurs d’autobus et les opérateurs de métro.

« Avec les informations dont je dispose, j’ai bon espoir qu’on en arrive à une entente de principe avant le début de la grève. Ou, du moins, que le syndicat retire ce moyen de pression », a-t-il dit en point de presse.

Au moment d’écrire ces lignes, le syndicat n’avait pas réagi à l’affirmation du ministre.

Pas sortis du bois

Le devancement de l’entrée en vigueur de la Loi 14 n’empêchera toutefois pas la tenue de la grève des chauffeurs et opérateurs de métro. La mesure législative prévoit une fenête de sept jours après l’intervention du ministre pour que les parties s’entendent sur un niveau de service minimum.

Jean Boulet a dit privilégier cette avenue avant d’imposer un arbitre.

La fermeture complète du réseau dépendra donc de la décision du Tribunal administratif du travail. Ce tribunal doit décider si les services prévus – c’est-à-dire rien sauf le transport adapté – respectent la Loi sur les services essentiels. Les parties ont été entendues lundi, après un appel de la STM pour que les entreprises et organismes affectés par la grève fassent entendre leurs positions.

La décision est attendue mercredi ou jeudi. Elle ne dépend pas de la Loi 14 ou de son devancement.

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