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Guignolée des médias: journalistes à la rue… pour la bonne cause

Photo: Denis Beaumont/Métro

Pour sa treizième édition, la Grande guignolée des médias espère atteindre le record de 2012, soit 2,7M$ de dons.

Jeudi, environ un millier de bénévoles et de représentants d’une centaine de médias du Québec occuperont des coins de rue pour amasser des dons. «Chaque dollar amassé à la Grande guignolée est versé aux organismes bénéficiaires», indique Anne Dongois, qui pilote le volet des communications depuis 10 ans. Seuls quelques coordonnateurs qui travaillent à la planification depuis plusieurs mois sont rémunérés, mais par un fond des médias.

Car l’évènement nécessite une certaine organisation. Il faut trouver les bénévoles, coordonner la campagne de publicité, trouver les porte-parole nationaux et locaux, organiser les livraisons de caisses pour recevoir les denrées dans près de 600 magasins Provigo, Loblaws et Jean-Coutu, et récupérer les denrées une fois par semaine jusqu’au 24 décembre.

La collecte des dons de jeudi nécessitera aussi une certaine organisation. Même si les dons corporatifs sont de plus en plus importants, il faut organiser, avec des camions banalisés, les collectes des seaux dans lesquels les passants auront glissé des pièces de monnaie. Le comptage des pièces est effectué cette année par une Caisse populaire Desjardins et Garda, la Banque Laurentienne ayant quitté le navire.

La Grande guignolée des médias c’est aussi une foule d’anecdotes. «L’année dernière, malgré le lock-out dans la LNH, on avait eu un monsieur qui nous avait versé 20 000$ issus de la revente de son abonnement de saison au hockey», se souvient Mme Dongois.

Mais attention aux fraudeurs qui s’approprient le logo de la Guignolée pour remplir leur portefeuilles. «Les seuls qui peuvent véhiculer notre logo sont les partenaires majeurs. Chaque année, il y a des gens qui s’essaient», note la jeune femme, qui a encore reçu des avertissements de la part de citoyens avisés qui ont reçu la visite le week-end dernier de personnes se présentant faussement comme des collecteurs de la Guignolée des médias.

À Montréal, les dons iront à Moisson Montréal, Jeunesse au Soleil et à la Société Saint-Vincent-de-Paul. Cette dernière compte préparer, à Montréal, 7000 paniers de Noël qui nourriront 15 000 personnes. Dans la  région métropolitaine, un enfant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté, rappelle l’organisme.

Un peu d’histoire…
Selon l’Encyclopédie de L’Agora, la guignolée vient d’une vieille tradition gauloise

  • À l’époque, les pauvres qui frappaient aux portes le 31 décembre criaient «Au gui l’an neuf»
  • Le joual aidant, la formule devient «au gui l’an neu’»
  • Ce qui aurait évolué vers l’appellation actuelle de Guignolée.

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