Pamela Porter ne peut s'envoler en Floride
MONTRÉAL – Accusée de complot et de recyclage des produits de la criminalité en lien avec la fraude alléguée de plus de 22 millions $ commise dans le cadre de la construction du méga-hôpital de l’Université McGill, Pamela Porter ne pourra s’envoler en Floride en attendant la suite des procédures judiciaires.
Le début des audiences préliminaires de la femme de l’ex-directeur général du CUSM, Arthur Porter, est prévu pour mars 2015.
Sa requête a été déposée et débattue jeudi. Le juge Réjean Paul, de la Cour supérieure, a toutefois refusé de se plier à cette demande.
Pamela Porter n’en était pas à sa première requête. D’abord détenue, son avocat avait réussi à assouplir les conditions qui lui étaient imposées et Mme Porter avait pu être libérée en échange d’une caution de 250 000 $. Elle devait toutefois demeurer en sol québécois et se rapporter régulièrement à la police.
Détenu dans une prison du Panama, Arthur Porter est sous le coup de plusieurs accusations liées à des fraudes touchant l’octroi du contrat de 1,3 milliard $ pour la construction du méga-hôpital, l’un des plus grands projets de travaux publics au pays.
Plusieurs autres personnes sont aussi visées par des poursuites dans cette affaire, dont un autre haut responsable du CUSM et deux anciens dirigeants de la firme SNC-Lavalin.