L’inspecteur général ajoute une corde à son arc
Après des mois d’attente, l’inspecteur général prendra finalement sous sa responsabilité la ligne éthique, soit la ligne téléphonique avec laquelle les employés de la Ville de Montréal dénoncent des irrégularités.
Le transfert de la ligne éthique vers le Bureau de l’inspecteur général devrait être complété d’ici la fin de l’été, selon des documents remis aux élus du comité exécutif en vue de leur réunion hebdomadaire, qui a lieu mercredi matin.
Dans une entrevue passée à Métro, l’inspecteur général, Denis Gallant, a déjà indiqué son désir de prendre le contrôle de la ligne téléphonique. Bien qu’il possède déjà une ligne par laquelle les dénonciateurs peuvent le contacter, Me Gallant estime qu’«il faut éviter de multiplier les lignes de dénonciation», craignant que des informations importantes ne se perdent.
Dans le document remis aux élus, on mentionne la volonté de «l’Administration de transférer la ligne éthique à une entité indépendante relevant du conseil municipal». En 2010, plusieurs avaient critiqué le fait que la ligne éthique ait été mise entre les mains du contrôleur général, qui relève du directeur général de la Ville.
Sans donner plus de précisions, le document indique que «d’autres organismes» associés à la Ville ont manifesté leur intérêt à s’intégrer à la ligne éthique en vue d’en faire un point unique d’entrée et de diminuer la confusion chez les plaignants.
Depuis son entrée en fonction, en novembre, le maire Denis Coderre a clairement fait savoir son intention de voir la ligne éthique être transférée à l’inspecteur général. «Je suis très sensible à la question des dénonciateurs. On pourra s’assurer de les protéger en les confiant à une personne aussi indépendante que l’inspecteur général», avait-il indiqué lors du Conseil municipal du 26 novembre dernier.