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Karaoké public sur le Plateau à l’automne

Les cordes vocales s’activeront à l’automne sur le Plateau, au cours du premier karaoké public que l’arrondissement vient de conceptualiser.

Inspiré par un événement du genre qui a lieu chaque année à Berlin, le maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, vient d’autoriser la création d’un rêve qu’il caressait depuis longtemps en allouant une subvention de 4500$ lors du dernier conseil d’arrondissement à la Société de développement du boulevard Saint-Laurent (SDBSL) pour ce karaoké en plein air.

«C’est comme pour les pianos publics, [le maire] est convaincu que c’est une chose très positive, assure la conseillère de l’arrondissement du Plateau Christine Gosselin. Ça nous permet de rencontrer nos voisins et on partage une expérience avec de purs étrangers avec qui on aurait hésité à entrer en contact normalement.»

Au cours de trois samedis après-midi, entre le 15 septembre et le 15 octobre prochain, les Montréalais pourront se rassembler au parc du Portugal sur le boulevard Saint-Laurent, où un animateur et un DJ inviteront les volontaires désireux de faire valoir leur talent de chanteur à se produire sur scène.

Les élus et la SDBSL affirment être conscients des soucis que cela pourrait occasionner au voisinage, mais n’ajouteront pas cette année de mesures supplémentaires aux règles qui s’appliquent normalement aux événements extérieurs.

Christine Gosselin souligne que cette première année agit à titre d’expérience afin d’évaluer les réactions.

«L’événement aura lieu l’après-midi et à 18h ce sera terminé. S’il y a des plaintes, on va se réajuster dans les prochaines années. On pourrait le mettre au milieu d’un parc ou ajuster l’amplification», reconnaît Mme Gosselin.

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Dans les prochaines années, les organisateurs restent également ouverts à déplacer l’événement dans un lieu plus isolé.

Pour appuyer ses propos, la conseillère rappelle que depuis quelques années les résidants adjacents au site des tam-tam sur le mont Royal commencent à se plaindre de cette musique tous les dimanches de l’été.

«N’importe qui peut endurer des événements spéciaux, même si c’est tous les ans, pendant deux semaines, par exemple. Ce qui est insupportable, c’est quand tu ne peux pas l’échapper et que ça devient régulier. Donc c’est important de déplacer l’événement pour ne pas que ce ne soit toujours les mêmes qui souffrent», croit la conseillère.

Les organisateurs souhaitent effectivement que cet événement soit un succès et puisse instaurer une tradition, sans nuire au même voisinage.

La conceptualisation de l’événement a été confiée à Frédérik Nissen, le créateur derrière la Givebox et instigateur du Restaurant Day à Montréal.

La SDBSL prendra également part à la création, notamment pour aller chercher les permis nécessaires et faire le lien entre le promoteur et l’arrondissement.

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