La voie réservée sur l’autoroute 10 sera prolongée
La voie réservée aux autobus, aménagée sur l’autoroute 10 à l’approche du pont Champlain, sera prolongée de 2 km en direction de Montréal.
À partir du mois de janvier, les autobus appartenant aux municipalités de la Montérégie et à différents conseils intermunicipaux de transport n’auront plus à faire un détour dans les rues locales se trouvant à proximité du terminus Chevrier. Ils emprunteront directement la voie réservée qui commencera tout juste après l’échangeur des autoroutes 10 et 30.
«Les autobus qui n’auront pas à arrêter au terminus Chevrier n’auront pas à débarquer de l’autoroute 10. Ils s’inséreront plus facilement dans le prolongement de la voie réservée», a expliqué mardi la porte-parole de l’Agence métropolitaine de transport (AMT), Brigitte Léonard.
La nouvelle section de la voie réservée se trouvera à gauche des voies rapides, ce qui fait que celles-ci seront déplacées vers la droite et que l’accotement sera réduit. Des parapets sépareront la voie dédiée au transport en commun de celles ouvertes aux automobilistes et aux camionneurs.
Les travaux commenceront le 12 août et se termineront au mois de novembre. Ils se dérouleront de nuit, pour éviter que les chantiers ne nuisent à la circulation pendant les heures de pointe. Les nouveaux aménagements seront ensuite mis à l’essai jusqu’au mois de janvier.
Le temps de parcours de près de 120 autobus sera réduit de 1 à 4 minutes grâce à cette nouvelle voie réservée.
«[L’économie de temps] ne semble pas importante, mais c’est relatif, a dit la porte-parole de l’AMT. Le temps de parcours est d’environ 18 minutes. Donc, on parle d’une économie de temps de 20% pour les gens qui utilisent les autobus. Avec les travaux du nouveau pont Champlain, il risque d’avoir plus de chantiers et plus de gens passeront de l’automobile à l’autobus. C’est une économie de temps qui sera intéressante.»
L’AMT a aussi considéré la possibilité d’étendre la voie réservée en direction de la Rive-Sud. À la suite d’une étude, elle a abandonné ce projet en raison du peu d’autobus qui en profiteraient. «Beaucoup d’autobus n’utilisent même pas cette partie de la voie réservée parce qu’ils bifurquent vers des chemins différents», a dit Mme Léonard.