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Les jeux vidéo ne laissent pas le corps indifférent

Photo: Josie Desmarais/Métro


Jouer à un jeu vidéo, ce n’est pas l’équivalent de courir un marathon, mais notre corps réagit quand nous avons une manette entre les mains. Croyez-nous, nous l’avons testé.

Grâce à un mariage – organisé dans le cadre du Printemps numérique – entre L’Espace ludique / GamePlay Space et Execution Labs, qui travaillent sous le même toit pour développer le jeu indépendant à Montréal, ainsi qu’avec Hexo­skin, une entreprise québécoise qui produit des chandails intelligents permettant de mesurer des données biométriques, nous avons pu voir ce qui se passait dans notre corps en pleine séance de gaming.

Vêtu d’un chandail Hexo­skin, nous avons testé trois jeux dans les bureaux de L’Espace ludique / GamePlay Space. Chacun d’entre eux entraînait un niveau de stress différent. Les voici:

Ultimate Chicken Horse
Nous avons commencé en douceur, avec le jeu de plateforme compétitif Ultimate Chicken Horse. Chacun leur tour, les joueurs doivent construire le niveau. Ensuite, c’est la course pour savoir qui sera le premier à arriver à la fin.

Le jeu n’est pas très stressant, mais il demande une grande concentration. C’est ce qui explique que notre rythme respiratoire a considérablement diminué pendant que nous y jouions, selon Marc Pelletier, d’Hexoskin. Au plus bas, nous avions une moyenne de deux respirations par minute.

Le jeu est encore en développement, mais il sera possible de l’essayer dans le cadre du Festival indépendant ludique de Montréal, samedi, au Collège Dawson.

PewDiePie’s Paradise Island
Deuxième arrêt: la frustration et le pur plaisir de PewDiePie’s Paradise Island. Dédié à la vedette de YouTube PewDiePie, le jeu est tout simple. Nous sommes bien installé sur une chaise longue avec nos deux adorables carlins jusqu’à ce qu’un loup, des météorites, des piranhas, des requins avec des fusées sur le dos nous attaquent. L’objectif: survivre assez longtemps pour qu’un hélicoptère vienne nous secourir. Morts horrifiques à prévoir.

Les données biométriques recueillies – maximum de 90 battements cardiaques et 8 respirations par minute – ne rendent pas justice aux émotions ressenties en jouant.

Il est possible d’essayer le jeu au gamejolt.com. Une version finale, avec des niveaux différents, est en préparation.

Spaceteam
Le jeu le plus éprouvant de la soirée, Spaceteam, a fait monter notre rythme cardiaque jusqu’à 122 battements par minute. L’objectif est d’éviter l’écrasement de notre vaisseau spatial grâce au travail d’équipe. Sur l’écran d’une tablette ou d’un téléphone, il y a un tableau de bord et des consignes qui s’affichent. Chaque membre d’équipage a un tableau de bord différent. Tous doivent crier les consignes affichées sur leur écran pour qu’un de leurs coéquipiers mène la tâche à bien. Le niveau de difficulté augmente toujours et, selon notre brève expérience, l’échec est inévitable. Le jeu est disponible sur l’App Store et sur le Google Play Store.

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Place aux indépendants

L’Espace ludique / GamePlay Space et Execution Labs collaborent chacun avec des créateurs de jeux vidéo indépendants.

L’Espace ludique / GamePlay Space, un organisme sans but lucratif, offre un espace de travail commun aux développeurs indépendants et aux pigistes. Pour plus d’informations: gameplayspace.com.

Execution Labs investit pour sa part dans de jeunes compagnies de jeux. En échange de parts dans leur compagnie, l’entreprise prend les créateurs sous son aile, entre autres en les aidant en matière d’entrepreneuriat et de mise en marché.

Événement
Dans le cadre du printemps numérique, L’Espace ludique / GamePlay Space organise des playtests dans ses bureaux au 1435, rue Saint-Alexandre, à Montréal, ce jeudi, le 23 avril (avec Hexoskin), le 21 mai et le 18 juin.

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