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Réfugiés syriens: «on est prêts», dit Coderre

Photo: Archives | Yves Provencher/Métro

S’il ne peut pas donner de nombre précis de réfugiés syriens qu’accueillera la Ville de Montréal, le maire, Denis Coderre, affirme que son administration est prête à relever le défi.

«Le message qu’on envoie depuis ce matin, les organismes, la Ville de Montréal, tous les intervenants de Montréal, nous parlons d’une seule voix. On est prêts», a-t-il déclaré jeudi, suite à une rencontre regroupant une cinquantaine d’acteurs, dont des représentants des gouvernements fédéral et provincial, des commissions scolaires et de divers organismes sociocommunautaires.

Le maire a d’ailleurs fait savoir que le plan d’action du gouvernement fédéral, qui a promis d’accueillir 25000 réfugiés syriens d’ici janvier, devrait être connu «incessamment». Il a ajouté que, si on prend en compte le poids démographique du Québec dans le Canada, la province devrait s’attendre à accueillir près du quart des réfugiés qui s’établiront au Canada.

«[À Montréal,] on parle de plusieurs milliers de personnes. Je ne donne pas de chiffre parce que j’attends le plan comme tel, mais je peux vous dire qu’on a cette capacité d’accueil», a assuré M. Coderre.

Le maire de Montréal a aussi a annoncé la création de quatre «cellules d’opération» qui serviront à coordonner les services offerts aux réfugiés.

Les quatre cellules regrouperont la communication entre gouvernements, l’éducation et le logement, l’intégration des réfugiés et les services sociocommunautaires, et la sécurité. M. Coderre a nommé un ancien sous-ministre fédéral, Michel Dorais, pour «établir un ligne de communication» entre les cellules.

Le maire a affirmé être en communication étroite avec les deux autres paliers de gouvernement. «Ce que je me suis assuré, c’est que les […] grandes villes, [comme] Montréal et Toronto vont jouer un rôle de premier plan. On est dans le processus pour s’assurer que tout se fasse de façon adéquate. On n’a pas le luxe de manquer quoi que ce soit. En couvrant tous les angles comme ça, on va y arriver», a-t-il affirmé en point de presse.

M. Coderre a soulevé l’idée que le mobilier excédentaire à Montréal, comme les hôpitaux où il y a eu déménagement, par exemple, pourrait servir d’hébergement temporaire pour les réfugiés. «On regarde l’ensemble des options pour nous assurer, tout dépendant du nombre qu’on va recevoir, que ces gens-là vont pouvoir tout de suite se retrouver un gîte pour qu’on puisse les prendre en main immédiatement», a-t-il fait savoir.

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