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Une application pour vous aider dans vos travaux universitaires

Jusqu’où s’arrêtera la course aux nouvelles applications? Après WeDo, l’application pour faire déneiger son entrée, voici helpr, l’application pour se faire aider dans ses travaux universitaires!

L’application, qui sera lancée lundi, se cantonnera au début à l’Université McGill, mais pourrait faire tache d’huile si les résultats sont concluants. En gros, voici comment ça fonctionne. Vous êtes à la bibliothèque et vous coincez sur un problème avec les tableaux de nomenclatures chimiques du cours AECH111.

Vous tapez alors le numéro du cours dans l’appli helpr pour vérifier si d’anciens élèves ayant obtenu au minimum A- dans ce cours sont volontaires pour vous aider. Vous pouvez indiquer ensuite vos besoins en termes précis, ainsi qu’où vous souhaiter organiser la rencontre et une plage horaire de disponibilités. Le premier «helpr» qui vous répond remporte le contrat. Il vous facturera 35 cents la minute (21$ de l’heure) auxquels s’ajoute un frais fixe de 2,50$. Les fondateurs de l’application gardent 20% de cette somme.

«Nos tarifs sont environ 50% moins chers que les tuteurs traditionnels qui offrent leurs services sur le campus. Mais surtout, le service est facturé à la minute et on peut obtenir un tuteur dès qu’on en a besoin, c’est beaucoup plus flexible qu’un tuteur traditionnel», explique Michael Hasenfratz, qui a développé l’application de A à Z.

Pourquoi avoir choisi McGill pour débuter? «À Montréal, c’est le campus où il y a le plus de vie communautaire et où les étudiants habitent le plus proche les uns des autres, donc ça favorise la réactivité», explique Julien Nolin, spécialiste en développement des affaires et membre du trio de fondateurs.

Avant même d’être officiellement lancé, helpr compte des « aidants » dans une centaine de cours. Lors de leur inscription, ceux-ci  doivent fournir une adresse courriel valide à l’université et télécharger les notes qu’ils ont obtenues aux cours pour lesquels ils comptent offrir leurs services. Une brève entrevue téléphonique permet de vérifier leurs capacités de vulgarisation.

Ce pourrait-il que l’application favorise la sous-traitance illégale de travaux, qui est considérée comme de la fraude? «Nos helpr signent un code de bonne conduite. Et comme ils sont encore rattachés à l’université, le risque est bien plus grand pour eux», répond Emmanuel Cohen qui gère le volet financier du projet.

La version francophone de l’application sera utilisable d’ici 2 semaines. Si tout fonctionne tel que prévu d’autres campus seront ajoutés, mais le trio derrière helpr ne se risque pas à fournir un échéancier.

En raccrochant le téléphone, je me suis dit que le marché des nouvelles applications est vraiment en plein boom et que les geeks d’aujourd’hui sont un peu les chercheurs d’or d’hier. Les investissements initiaux se comptent surtout en jus de cerveau et pas trop en dollars (entre 1 000$ pour du travail artisanal et 25 000$ pour du travail d’agence). Mais combien d’heureux élus gagneront le jackpot?

Bon, maintenant ça va être quoi la prochaine nouvelle application pour laquelle on va me solliciter? Et si j’essayais moi-même de me lancer? Hum, c’est pas trop compliqué pour que ça marche. L’application doit répondre à un besoin ou à quelque chose qu’on n’aime pas faire… hum, hum… Ça y est: une application qui me mettrait en contact avec quelqu’un prêt à attendre 3h à ma place à la clinique sans rendez-vous! Ou qui me ferait mes courses! Ça s’appellerait Valet 3.0!

Oh non mieux: une application de sosies. Les gens téléversent leur photo. Il y aurait un logiciel de reconnaissance faciale et en cas de match parfait (ou presque), bing! on me met en contact avec mon «SimiliMoi» qui irait suivre les réunions de bureau à ma place quand ça ne me tente pas ou même, qui irait contester mes contraventions en cour municipale. Y a-t-il un codeur dans la salle?

Trouver l’application helpr ici

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