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Faudra-t-il des «cafés cannabis»?

Photo: Pablo Ortiz/Métro
Mylène Crête, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — La question des «cafés cannabis» finira inévitablement par se poser une fois la légalisation bien amorcée, selon la présidente de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), Vicky-May Hamm, également mairesse de Magog.

À l’instar de plusieurs autres villes québécoises, Magog a choisi d’interdire la consommation de cannabis dans tous les lieux publics, comme les parcs, les rues et les trottoirs.

La loi québécoise interdit déjà d’en fumer dans les commerces, bars et restaurants comme c’est déjà le cas pour le tabac. Certains propriétaires d’immeubles à logements pourraient aussi décider de l’interdire, ce qui laisserait peu d’endroits où les consommateurs de cannabis pourraient en fumer.

«On voit se pointer quand même une problématique, a constaté Mme Hamm en entrevue. Si on veut l’interdire dans des lieux publics, va peut-être falloir convenir de lieux où ça va être permis. C’est pour ça qu’on se donne une période (de six mois) pour se rajuster.»

En campagne électorale, la Coalition avenir Québec avait fermé la porte à l’ouverture de «cafés cannabis» qui auraient permis aux Québécois de fumer un joint dans des établissements licenciés. Ce type de café banaliserait la consommation de cette drogue, selon le premier ministre désigné François Legault.

Il faudrait donc à la fois une ouverture du gouvernement québécois et des municipalités, qui sont responsables du zonage sur leur territoire, pour que ce type de café voie le jour.

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