Eric Hoskins veut succéder à Dalton McGuinty
TORONTO – Eric Hoskins est le plus récent candidat dans la course pour succéder à Dalton McGuinty à la tête du Parti libéral de l’Ontario.
L’ex-ministre des Services à l’Enfance et à la Jeunesse a indiqué mardi que le gouvernement libéral avait commis des erreurs, notamment l’annulation de la construction de deux centrales thermiques, au coût d’au moins 230 millions $.
La décision d’annuler les projets de construction des usines à Oakville et Mississauga aurait dû être prise «beaucoup plus tôt».
M. Hoskins a expliqué qu’il fallait reconnaître ce qui est arrivé dans le passé et les décisions difficiles qui ont été prises. Il a aussi déclaré que son travail réalisé à l’extérieur du monde politique le rend différent des autres candidats.
S’il devient premier ministre, M. Hoskins assure que les communautés rurales et urbaines auront une voix égale concernant les futurs projets de parcs éoliens et de centrales thermiques, mais que les «besoins énergétiques légitimes» de la province seront aussi pris en considération.
M. Hoskins a démissionné du cabinet la semaine dernière — une condition préalable fixée par M. McGuinty pour entrer dans la course à la chefferie.
Il est probablement plus connu en tant que travailleur humanitaire que pour son parcours politique. M. Hoskins avait fondé l’organisme War Child Canada avec son épouse, la docteure Samantha Nutt. Les deux pratiquent toujours la médecine et ont un garçon de sept ans.
Diplômé d’Oxford et boursier de la fondation Cecil Rhodes, M. Hoskins est également officier de l’Ordre du Canada. Il a reçu la médaille Pearson pour la paix de l’Association canadienne pour les Nations unies (ACNU), de même que la Croix du service méritoire du gouverneur général.
Il ajoute son nom à la liste des candidats qui compte déjà ceux des anciens ministres Gerald Kennedy, Charles Sousa, Sandra Pupatello, Glen Murray et Kathleen Wynne.