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Un meilleur sort pour votre arbre de Noël

Photo: Josie Desmarais

Les plantations canadiennes d’arbres de Noël produisent plus de trois millions de pins, d’épinettes et de sapins chaque année — et la plupart d’entre eux aboutissent rapidement au bord du chemin.

Pour mieux tirer parti de son arbre, l’organisme Conservation de la nature Canada (CNC) suggère plutôt de laisser dans sa cour.

Bien que la plupart des municipalités soient dotées de programmes pour le déchiqueter et le composter, conserver son vieil arbre de Noël dans sa cour donne un coup de pouce à Dame Nature, fait valoir Dan Kraus, biologiste à CNC.

«Mettez-le dehors dans la cour et vous constaterez que les oiseaux commenceront tout de suite à s’en servir, surtout si vous avez une mangeoire. Les oiseaux atterriront dans l’arbre avant de se rendre à la mangeoire. Certains d’entre eux pourraient même y rester la nuit pour s’abriter», expose-t-il.

«Vous pouvez décorer votre vieil arbre pour les oiseaux et les écureuils en faisant des choses comme accrocher du suif ou des arachides.»

Au cours de l’hiver, une bonne partie des aiguilles tomberont par elles-mêmes, ajoute-t-il, et au printemps, l’arbre sera prêt à être introduit dans le sol.

M. Kraus suggère d’en couper les branches au printemps et de les déposer autour des fleurs.

«Elles fourniront un peu de protection. Elles aideront à retenir l’humidité dans le sol, puis vous pourrez mettre le tronc quelque part sur le sol, ou même en tant que lisière pour votre jardin. Ça commencera immédiatement à fournir un habitat pour des crapauds ou encore des insectes au cours de l’été dans votre jardin», souligne-t-il.

Couper de petites branches et les placer en contact avec le sol favorise leur décomposition, précise-t-il.

«Vous nourrissez le sol. D’ici l’automne, les plus petites branches et les brindilles qui ont été en contact avec le sol se seront probablement assez décomposées. Elles pourraient même ne plus être là», affirme-t-il.

Quant au tronc, sa décomposition totale pourrait prendre quelques années, mais y percer des trous accélérera le processus.

«Ça va encourager les insectes à creuser dans le bois. Ça fournira un habitat et ça permettra au tronc de se décomposer plus rapidement», explique-t-il.

À ceux qui n’ont pas de terrain où laisser leur arbre, Dan Kraus recommande de s’assurer que leur municipalité le compostera, car un arbre qui aboutit dans un site d’enfouissement devient une source de méthane.

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