Des passagers incommodés dans un avion à Québec

QUÉBEC — Des passagers d’un avion qui s’apprêtait à s’envoler pour Fort Lauderdale en Floride ont été incommodés, jeudi matin, à l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec.

Certains des 185 passagers à bord ont ressenti un malaise, alors que l’on procédait à une opération de déglaçage d’un appareil d’Air Transat.

Vers 10h45, les autorités de l’aéroport ont été informées de l’évacuation de l’appareil. Ceux qui ont été incommodés ont été évalués par les services d’urgence.

Les premiers répondants ont fait état de cas d’irritations des yeux, d’étourdissements ou de légers vomissements.

Bryan Gélinas, porte-parole du CHU de Québec, a précisé que 10 personnes avaient été transportées soit dans cet hôpital, soit à l’Institut de cardiologie de Québec.

«Ce n’était pas des cas graves», a-t-il précisé.

Une porte-parole d’Air Transat a affirmé par courriel que l’équipage du vol avait agi diligemment après que certains passagers eurent été «incommodés» par des émanations du déglaçage ayant circulé par inadvertance dans le système de ventilation de l’avion.

«Aussitôt après que l’équipage eut pris conscience de la situation, le capitaine a ordonné l’évacuation de tous les passagers tout en coordonnant le débarquement avec les autorités locales de l’aéroport», a affirmé Debbie Cabana.

«Nous nous excusons sincèrement pour tout inconvénient causé par cet événement», a-t-elle ajouté.

Une porte-parole de l’aéroport, Laurianne Lapierre, a mentionné que l’évacuation s’était déroulée rapidement à partir du moment où l’on a été mis au courant du problème. Les passagers ont été conduits à l’intérieur de l’aérogare et les services d’urgence ont été déployés, dont des pompiers et ambulanciers.

Certains des passagers ont toutefois jugé que le processus d’évacuation avait été plutôt lent.

«Ça a pris du temps, parce que les gens, il fallait qu’ils prennent tous leurs bagages. (…) Ça a été long avant qu’on puisse être évacués», a raconté une passagère, qui n’a pas été identifiée.

«On nous a dit: « s’il vous plaît, accélérez un peu », parce que là on se rendait bien compte que c’était en train d’intoxiquer tout le monde», a indiqué un autre passager, qui a lui aussi jugé que l’évacuation avait pris du temps.

«Ils ont joué un peu avec la sécurité des gens», a-t-il ajouté.

La compagnie d’aviation a entamé une enquête pour déterminer l’origine du problème. On pense qu’il pourrait y avoir eu un problème de ventilation durant la période de dégivrage. Une première lecture qui a été réalisée par les pompiers à bord de l’appareil a cependant révélé que l’air était salubre.

Le vol a donc été retardé de plusieurs heures. Le départ vers la Floride était prévu plus tard dans la journée à bord d’un autre appareil en provenance de Toronto.