Tout le monde égal…

Conscientes de l’immensité de leurs structures, certaines méga-entreprises de détail ont voulu, au cours des dernières années, rassurer leurs employés en leur rappelant qu’ils étaient bien plus que des numéros fichés au service de la paie. C’est ainsi que, dans des magasins à grande surface, des préposés au service à la clientèle sont devenus des «associés». Et qu’une autre chaîne bien de chez nous est même allée jusqu’à nous promettre que, dans ses établissements, on pouvait trouver de tout, «et même un ami»! Si c’est pas de la reconnaissance pour ses employés ça…

Vendredi passé, ils sont plusieurs estimés «partenaires» à s’être cogné le nez contre les portes closes de commerces où ils travaillaient pourtant jusqu’à la veille au soir. On a simplement «omis» de leur dire en quittant qu’ils se retrouveraient sans emploi une couple d’heures plus tard. J’imagine qu’on a voulu leur épargner une mauvaise nuit en ne leur disant pas en pleine face quel sort les attendait. C’est quand même beau l’estime…

Je ne peux même pas imaginer comment ont pu se sentir ceux qui se sont retrouvés devant ces vitrines dorénavant placardées de papier brun. Ces vitrines qui devaient aussi montrer, dans des jours meilleurs, à quel point il faisait bon travailler en ces lieux. Là, derrière l’opacité du papier brun, règne maintenant un silence lourd. Le silence de ceux qui savaient ce qui se préparait et qui n’ont rien dit.

À quoi ça sert d’être placé sur un piédestal quand celui-ci est fait d’argile?

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Comme ça, l’ASSÉ refuserait de participer au Sommet sur l’éducation si la question de la gratuité scolaire n’est pas mise en priorité. Peut-être que la promenade-casserole du printemps dernier de Mme Marois va retentir jusqu’au bureau du ministre Duchesne, allez donc savoir…

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C’était attendu depuis un bout : Patrick Lagacé abandonne la co-animation des Francs-Tireurs à Télé-Québec. Aucune idée si l’émission va se poursuivre et, si oui, qui occupera le siège laissé vacant. Seul souhait, qu’on puisse en trouver un aussi bon pour assurer la relève. Ça, c’est loin d’être fait…

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On ne soulignera jamais assez combien le succès du Canadien est capital pour l’humeur ambiante. Pas sûr que ça sera comme ça jusqu’à la fin de la saison, mais en attendant, on emmagasine des points. On sait jamais, ça pourrait servir quand viendra le temps de passer aux séries éliminatoires. Seul petit bémol sur le dernier week-end de rêve : la décision d’envoyer des jeunes amateurs pour chanter les hymnes nationaux. Pauvres eux autres. Deux cas de panique et de faussage qui faisaient mal à voir et, surtout, à entendre. Même Beyoncé a préenregistré l’hymne national américain lors de l’assermentation de Barack Obama, c’est tout dire…

Déjà que les hymnesfont suer à peu près toutle monde…

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Un détour théâtral : Marius et Fanny montée par Normand Chouinard et présentée jusqu’au 23 février au Rideau-Vert. Pour le texte de Pagnol, pour Rémy Girard et, on doit le souligner, pour les superbes performances de Manuel Tadros et de Danièle Lorain. Me suis bien amusé. Allez-y et emmenez donc un aîné qui ne sort pas assez souvent de la maison. Il y en a tout plein, juste à regarder autour de vous…

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro