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Les gyms, arénas et piscines pourront reprendre du service

L'aréna Fleury, à Montréal-Nord
Les arénas n'ont pas accueilli de hockeyeurs depuis le début de la pandémie Photo: Archives Métro Média

À vos haltères! Les salles d’entraînement, tout comme les arénas et les piscines publiques, pourront rouvrir leurs portes dès le 22 juin, a confirmé mercredi le gouvernement du Québec.

Ce qui veut aussi dire que les «matchs pour les sports collectifs» ont le feu vert, a confirmé la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest. En match, «les contacts accidentels et sporadiques» seront permis.

Si on exclut les sports de combat, il s’agit «pratiquement de la dernière étape de déconfinement», a signifié l’élue caquiste.

Mercredi, le directeur national de santé publique, Horacio Arruda, a invité les usagers des espaces nouvellement ouverts à éviter les vestiaires et les douches, au possible. Pour les établissements qui rouvriront le 22, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a préparé des guides précis.

«Évidemment, certaines choses ne seront pas accessibles», a convenu la ministre Charest.

Il s’agit de la plus récente étape du déconfinement québécois. Québec avait alloué début-juin la pratique de sports d’équipe, mais pas sous la forme de parties organisées. Seuls les entraînements avaient reçu l’approbation de la Santé publique.

Les activités touristiques, commerciales et en restauration ont également repris. Pas plus tard que mardi, ce sont les écoles primaires et secondaires qui ont reçu leurs consignes.

«Le déconfinement graduel ne semble pas avoir eu d’impact sur le nombre de nouveaux cas. Les gens ont bien suivi les consignes», s’est réjouie la ministre Charest.

Des délinquants

Les salles d’entraînement physique avaient décrié dans les dernières semaines que la direction de santé publique n’ait pas alloué leur réouverture. Certains médias avaient d’ailleurs rapporté le pied de nez de certains gymnases aux consignes sanitaires. Ceux-ci promettaient de rouvrir avant même le feu vert de Québec.

«Par respect pour la santé des gens, je pense qu’on a tous une responsabilité. Je pense qu’il faut collaborer. Parce que sinon, il va falloir reculer», a laissé tomber Dr Arruda en réaction à ces actes de délinquance.

Les établissements privés s’exposent à des amendes de plusieurs milliers de dollars s’ils décident de confronter l’état d’urgence sanitaire.

«Enfin»

Administrateur d’un gymnase de boxe situé dans Saint-Léonard, à Montréal, Pascal Brabant se réjouit de la décision de Québec. Mais la cloche est loin d’avoir sonné dans le combat opposant les gymnases et la pandémie, signale-t-il.

«Plus vite Québec répond, moins on a une charge quand on redémarre. La survie, elle n’est pas certaine», indique celui qui est aussi entraîneur.

Dans les gymnases de boxe et d’arts martiaux, aucun combat ne sera permis. L’entraînement individuel reprendra toutefois le 22 juin, comme dans tout autre gymnase. «On prépare nos athlètes à ne pas avoir de compétition avant 2021», convient M. Brabant.

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