COVID-19: une première demande d’autorisation de vaccin examinée par Santé Canada
Santé Canada a indiqué avoir reçu hier sa première demande d’autorisation d’un vaccin contre la COVID-19 du laboratoire AstraZeneca en partenariat avec l’Université d’Oxford.
«Il s’agit d’un jalon important pour le Canada dans son intervention face à la pandémie. Ce n’est toutefois qu’une étape vers l’obtention de vaccins sûrs et efficaces», indique l’organisme fédéral dans un communiqué.
Le Canada indiquait à la fin septembre avoir conclu une entente avec AstraZeneca pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin si les essais cliniques étaient concluants et si le vaccin était autorisé.
«Santé Canada effectuera un examen continu des données sur le vaccin d’AstraZeneca pour s’assurer du respect des exigences rigoureuses du Ministère en matière d’innocuité et d’efficacité […] Le Ministère ne décidera pas s’il autorise ou non ce vaccin, ou tout autre vaccin, avant d’avoir obtenu les données probantes nécessaires qui démontrent son innocuité, son efficacité et sa qualité», précise-t-on.
D’autres demandes d’autorisation du vaccin devraient arriver dans les prochains mois, le fédéral ayant aussi conclu des ententes avec plusieurs autres compagnies pharmaceutiques, dont Pfizer, Moderna , Novavax, Johnson & Johnson ainsi que Sanofi et GlaxoSmithKline.
Un arrêté d’urgence permet aux entreprises de soumettre les renseignements et les données sur l’innocuité et l’efficacité à mesure qu’ils deviennent disponibles. Il s’agit d’un processus qui permet à Santé Canada d’amorcer son examen sans tarder, à mesure que les renseignements sont reçus, pour en accélérer la réalisation.
Aide aux entrepreneurs
Par ailleurs, le premier ministre Justin Trudeau et la ministre du Développement économique, Mélanie Joly, ont annoncé une somme de 600 M$ supplémentaire au Fonds d’aide et de relance régionale. Cette somme ira à 5 agences de développement régional.
«Dans un contexte où on observe déjà des confinements régionaux et qu’on sait que certains secteurs sont plus affectés que d’autres – je pense au secteur du tourisme et de l’hôtellerie et de la restauration – notre présence sur le terrain pourra certainement donner un énorme coup de pouce», a indiqué la ministre Joly.