Un weekend assombri par les noyades

La chaleur accablante qui sévit à travers le Québec appelle à la recherche de fraîcheur. La hausse des températures incite de nombreuses personnes à se mettre à l’eau. Hélas, les noyades se sont multipliées ces derniers jours.

La série des drames a commencé vendredi avec la noyade d’une adolescente au Super Aqua Club de Pointe-Calumet, au nord de Montréal, d’après la Régie de Police du Lac des Deux-Montagnes.

Samedi, trois autres noyades sont survenues au Québec, selon la Sûreté du Québec (SQ). Un homme de 28 ans est décédé dans un lac dans la municipalité de Sainte-Lucie-des-Laurentides.

Un autre homme de 49 ans s’est noyé dans la rivière Batiscan, à Notre-Dame-de-Montauban. Enfin, à Saint-Polycarpe, un homme de 43 ans a trouvé la mort à la suite d’un saut à la corde à la plage du Sablon.

Du côté de Montréal, le corps d’un homme inconscient a été trouvé à 3h25 lundi matin dans une piscine municipale de l’arrondissement d’Anjou. La victime serait entre la vie et la mort, selon le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Stéphane Smith, porte-parole d’Urgence-Santé, indique que quatre interventions, dont un décès, ont eu lieu entre le 22 et le 25 juillet.

Ces incidents rappellent l’importance de la prévention. Raynald Hawkins, directeur général de la Société de sauvetage du Québec, avait observé en mai dernier que «tout le monde se lâche et veut aller dans l’eau ou sur l’eau», après deux ans de restrictions en raison de la pandémie.

Selon le rapport 2020 sur la noyade de la Société de sauvetage, 67 % des drames ont eu lieu dans des plans d’eau naturels. «La prévention est la clé pour faire baisser ces chiffres. Il faut toujours et encore sensibiliser le public à la sécurité aquatique, dès le plus jeune âge», avait précisé Raynald Hawkins.

La 29e édition de la Semaine nationale de prévention de la noyade (SNPN) s’est déroulée du 17 au 23 juillet. À cette occasion, les comportements sécuritaires en milieu aquatique ont été rappelés au public.