Les obstacles des infirmiers étrangers pour entrer dans le réseau au Québec
Alors que le taux de réussite du récent examen de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) était à peine au-dessus de 50%, seulement une personne sur cinq (19,5%) a réussi le test chez les étrangers qui le passent afin de faire reconnaître leur diplôme obtenu dans un autre pays.
En effet, réussir l’examen de l’OIIQ est l’une des étapes nécessaires pour faire reconnaître son diplôme étranger et entrer dans le réseau québécois. Mais pour les étrangers, ça peut s’avérer parfois très difficile avant de l’obtenir.
Si l’équivalence n’est pas reconnue par l’OIIQ, certains candidats étrangers doivent repasser des modules de cours supplémentaires. Par un exemple, ça peut être un cours dans le domaine périnatal et un autre cours d’intégration professionnel de 600 à 1000 heures à temps plein au cégep. Pour cet exemple précis, il faudrait environ 8 mois pour compléter le tout. Dépendamment du type de candidat, le cégep peut également demander à repasser un examen de français et après tout ça, il devra passer l’examen de l’OIIQ.
Le Commissaire à l’admission aux professions, qui dépend du ministère de l’Enseignement supérieur, veut enquêter sur les plus récents résultats à l’examen de l’OIIQ. Le Ministère de la Santé salue la démarche, car le réseau manque actuellement d’infirmières qualifiées. Rappelons qu’il y a déjà du recrutement qui est fait à l’étranger pour pallier cette pénurie.
Notons que l’année dernière, plus de la moitié, voire les trois quarts des candidats, avait réussi l’examen de l’OIIQ, selon les sessions.