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Le Red Bull Flugtag de retour au Canada après cinq ans d’absence

Après cinq ans d’absence en terre canadienne, Red Bull – reconnue pour ses événements sportifs extrêmes comme le Crashed Ice de Québec et le Stratos (le saut de plus de 39 km de Felix Baumgartner) – revient dans la capitale nationale avec le Flugtag, une compétition plus ludique qu’extrême.

Trente équipes s’élanceront, samedi, d’une rampe de lancement de 6 m de haut afin de «s’envoler» dans leur aéronef, pour mieux s’écraser quelques secondes plus tard, dans la rivière des Outaouais.

Les équipes, qui sont évaluées en fonction de la distance du vol, de la créativité de leur thème et de leur performance, pourront remporter un prix de 7 500 $. Mais le but de l’épreuve est tout autre.

«C’est vraiment pour le plaisir et pour le défi qu’on fait ça», lance l’ingénieur Antoine Rivière. Le Montréalais est à la tête d’une équipe de quatre Français qui travaillent chez Bombardier et qui ont utilisé leurs connaissances en aéronautique pour construire un Gameboy géant.

«Notre but n’est pas de faire voler notre aéronef le plus loin possible, mais de donner un excellent spectacle», ajoute-t-il.

C’est la troisième édition canadienne de ce Flugtag, qui signifie «jour de vol» en allemand. Tenue pour la première fois en Autriche en 1992, cette compétition a été reprise une centaine de fois, dont deux au Canada, à Vancouver en 2006, et à Ottawa en 2008.

Pourquoi pas à Montréal?
Si, pour l’instant, aucune compétition du genre n’est prévue à Montréal, Red Bull a indiqué que tout le Canada est un «terrain de jeu» potentiel pour ce genre d’événement.

«Chaque demande est analysée en fonction de l’endroit, de la taille et des ressources», a indiqué l’entreprise Red Bull par courriel.

«Ça serait complètement fou de se lancer d’une tour dans le Vieux-Port, s’enthousiasme Antoine Rivière. Imaginez la foule sur la plage et sur l’île Sainte-Hélène!»

Du côté de la Ville, l’attaché de presse du maire, Jonathan Abecassis, indique que la porte n’est pas fermée, mais qu’il faudra attendre une demande.

«Il faut voir le quand, le comment, et surtout le combien», souligne-t-il.

Patrice Drouin, le président de Gestev, l’instigateur du Red Bull Crashed Ice de Québec, croit pour sa part qu’il y a un manque à Mont­réal en termes d’événements sportifs d’envergure.

«Le marché de Montréal n’est pas exploité en ce qui a trait aux événements qui combinent les sports jeunes et la musique. Ce genre d’événement permet de rajeunir la ville et de fidéliser les jeunes à leur ville», lance-t-il, ajoutant qu’il sent une grande ouverture chez les gens du sport et des loisirs à la Ville.

S’il n’a pas réussi à amener les X-Game à Montréal, en partie à cause du climat politique qui y régnait l’année dernière, il sent que plusieurs grands noms s’intéressent à la métropole. Selon lui, ce n’est sans doute qu’une question de temps avant que Mont­réal ne devienne l’hôte d’une de ses épreuves.

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