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La FECQ surveille les négos dans le secteur public

Photo: Archives

MONTRÉAL – La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) surveille de près les négociations dans le secteur public en cette rentrée scolaire dans les cégeps, alors que les enseignants pourraient être tentés de déclencher la grève à leur tour en cas d’impasse dans les pourparlers avec le gouvernement.

Le président de la FECQ, Antoine Côté, s’attend à de grandes mobilisations cet automne, mais il n’est pas encore en mesure de dire si les étudiants se joindront aux enseignants s’il devait y avoir un débrayage.

En entrevue avec La Presse Canadienne, samedi, M. Côté a cependant noté que dans la plupart des cas, «lorsque les enseignants se battent pour leurs conditions de travail, ils se battent aussi pour les conditions d’étude de ceux qui sont assis dans leur classe».

Par ailleurs, le président de la FECQ a profité de l’occasion pour lancer un appel au ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Blais, afin qu’il se porte à la défense des budgets en éducation face au Conseil du trésor et auprès du conseil des ministres pour que cessent les compressions en éducation, particulièrement dans le réseau collégial qui traverse une crise, selon lui.

Après la nouvelle vague de compressions de 45 millions $ dans les cégeps pour l’année 2015-2016, Antoine Côté croit que le moment est venu de réinvestir dans le réseau collégial afin d’assurer la «réussite de la jeunesse québécoise».

Selon lui, il faudrait notamment augmenter les ressources pour venir en aide aux étudiants qui éprouvent des difficultés face à l’examen obligatoire de français pour l’obtention d’un diplôme d’études collégiales. Il rejette l’idée d’abolir l’épreuve uniforme de français pour diminuer le taux d’échec, qui se situe autour de 15 pour cent.

Antoine Côté suggère plutôt au ministre d’ajouter au cours de français axé sur la littérature plus d’outils d’aide pédagogique portant sur la grammaire et l’orthographe afin d’augmenter le taux de réussite à l’examen de français.

Enfin, M. Côté ne se montre pas fermé à l’idée de donner des balises aux associations étudiantes, alors que certains les accusent d’avoir trop de pouvoirs. Le président de la FECQ réclame cependant que les étudiants fassent partie de ces discussions.

La FECQ regroupe 21 associations étudiantes au Québec qui représentent plus de 65 000 étudiants.

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