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Des avantages et des inconvénients aux études postsecondaires

Les études postsecondaires sont de plus en plus importantes pour les étudiants du Québec. Des études qui comportent de bons côtés tout comme ses désavantages.

Les bons côtés
L’université est l’endroit où l’on transmet le savoir. «À l’université, il y a une réelle formation intellectuelle, avance David Paradis, président de la Fédération étudiante des universités du Québec (FEUQ). C’est d’abord et avant tout un lieu qui encourage la réflexion, l’esprit critique et la sensibilité, pour une plus grande ouverture sur le monde.» C’est donc dire que les études postsecondaires ouvrent des portes sur une plus grande échelle.

De plus, les études postsecondaires, collégiales ou universitaires, sont un incontournable qui répond à des exigences précises des em­ployeurs. Pas moins de 66 % des emplois exigent une formation postsecondaire, selon le président de la FEUQ. «Au niveau de l’employabilité d’une personne, des études postsecondaires sont une exigence minimale. Et dans la plupart des cas, elles ouvrent des portes à des avantages comparatifs», précise-t-il.

Sur le plan social, les études postsecondaires ont une influen­ce non négligeable. «En ces temps de mondialisation, l’expertise et la technologie de pointe, la recherche et le développement permettent aux travailleurs de maintenir le niveau de vie des Québécois. Une personne ayant un diplôme d’études postsecondaires entraîne un apport fiscal de 1 M$ de plus au cours de sa vie active», soutient le président de la FEUQ.

Aussi, la diffusion de l’expertise dans les régions permet la création de grands postes partout au Québec. «La diffusion des connaissances et de la culture à la grandeur de la province est un avantage pour tous», conclut David Paradis.

Les désavantages
Si les gens croient que la vie étudainte est rose, il n’en est rien. Parlez-en à Valérie Allard, qui est devenue graphiste à son compte. Elle a dû quitter sa ville natale pour venir étudier à l’UQAM. «Je n’ai pas eu le choix de partir, dit-elle. Sinon, je devais me contenter d’un programme de cégep qui ne m’intéressait pas.»

S’exiler pour étudier, c’est le cas de plusieurs milliers d’étudiants, selon David Paradis. «Certaines régions du Québec, tel que la Gaspésie, n’ont pas d’universités», rappelle-t-il. Qui plus est, les cégeps sont situés dans de moyennes et grandes villes, loin des bourgades de campagne.

«Les études postsecondaires coûtent chers, ajoute Valérie Allard. Du jour au lendemain, cette dernière a dû débourser les frais liés à son logement, à sa facture d’épicerie et aux dépenses liées à ses études.

«Mes parents m’ont aidé financièrement, mais ils ne pouvaient pas tout payer. Nous sommes plusieurs à avoir travaillé pendant nos études pour payer nos études. C’est beaucoup de sacrifices au niveau personnel, au niveau du temps.»

Une étude, menée par le Conseil national des cycles supérieurs de la FEUQ, révélait qu’en 2006, la majorité des étudiants universitaires devaient travailler pour financer leurs études. Les étudiants des cycles supérieurs réussissaient à obtenir leur diplôme, mais il venait avec une dette moyenne de 13?810 $ (maîtrise) ou de 19?265?$ (doctorat).

Toutefois, comme le rappelle David Paradis, «ces efforts sont rendus une fois sur le marché du travail».

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