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Bradley Cooper se sent chez lui dans Silver Linings Playbook

Photo: Alliance films

Dans Silver Linings Playbook, film récompensé au dernier Festival international du film de Toronto, Bradley Cooper interprète un homme qui tente de remettre sa vie en ordre après un passage à l’hôpital psychiatrique.

Les craintes que Bradley Cooper avait en se joignant à la distribution de Silver Linings Playbook (Le bon côté des choses), de David O. Russell, se sont volatilisées quand il a su qu’il jouerait le fils de Robert
De Niro.

«Nous avions fait un film ensemble auparavant, et il m’avait vraiment défendu pour que j’obtienne le rôle, raconte l’acteur. Je savais donc que je pourrais prononcer le mot papa en le regardant, et que ça serait sincère.»

Sauter dans les chaussures de son personnage, Pat Solitano, n’a pas non plus été trop dépaysant pour Cooper, qui a grandi en banlieue de Philadelphie, où se déroule le film. Il considère d’ailleurs la maison dans laquelle le tournage a eu lieu comme «une grande partie de la magie qui a eu lieu sur ce tournage» – un membre de l’équipe a d’ailleurs préparé à manger dans la cuisine pour que la demeure embaume la vie de banlieue – et croit que ses propres expériences d’Italo-irlandais n’ont pas nui non plus.

«Le fait que je vienne d’un milieu très similaire à celui de Pat a beaucoup aidé, lance-t-il. Tout sentait et avait l’air tellement vrai, et en plus, c’est là-dedans que j’ai grandi. J’ai la chance d’avoir eu 37 ans de préparation pour ce rôle!»

Se mettre dans l’état d’esprit de son personnage, qui est bipolaire, a cependant demandé plus de préparation. Après que Russell eut envoyé de la documentation sur le sujet à son comédien, ils ont exploré ensemble la composition du personnage et l’ont tordue lorsque nécessaire.

«Il n’y a pas vraiment un sillon général de la bipolarité qu’on peut suivre pour jouer comme il faut quelqu’un qui en est atteint, croit Cooper. La façon dont ça s’exprime est très spécifique à ce gars. Des événements traumatisants déclenchent quelque chose en lui, qui le plonge dans une phase maniaque. Il fallait trouver ces moments, être capable de les insérer dans les scènes et les moduler pour qu’ils ne soient pas oppressants… Nous étions très conscients qu’il fallait rendre Pat acceptable sans pour autant nier l’intégrité du personnage.»

Danse
Bradley Cooper a aussi dû se préparer pour de longues scènes de danse avec sa co-vedette Jennifer Lawrence (photo), qu’il ne connaissait pas avant le tournage de Silver Linings Playbook.

«C’est une sacrée façon de rencontrer quelqu’un, s’exclame-t-il. La première fois qu’on s’est vus, c’était dans un petit espace de studio, et la première chose qu’on a su, c’est qu’on était en sueur, et qu’elle avait ses mains sous mes aisselles. Tout était très embarrassant!»

Danser sur les chorégraphies imaginées par Mandy Moore a toutefois beaucoup plu à Cooper – du moins, jusqu’à un certain point : «J’aime danser, alors c’était plaisant, mais je me sentais mal… Bob [De Niro] et Chris [Tucker] ont dû rester assis et nous regarder nous trémousser trois jours de temps, pendant 16 heures!».

Silver Linings Playbook
En salle mercredi

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