Soutenez

Booka Shade @ Club Soda

  • Booka Shade @ Club Soda
    Mercredi 20 octobre

Je répète souvent dans cette chronique que je suis issu de la génération hip-hop. C’est en 1993, année de la sortie de l’album Doggystyle de Snoop Dogg, que ma vie a pris un drôle de tournant. Deux ans plus tard, je vendais tous mes albums sauf ceux de hip-hop à L’Échange sur Mont-Royal : Pink Floyd, Weezer, etc. La première d’une longue liste d’erreurs qui allaient, un peu, tracer mon chemin. L’ignorance n’est pas une vertu, je le sais maintenant. J’ai dû garder cette fermeture d’esprit musicale jusqu’à mes 18 ans, quand j’ai commencé à sortir dans les raves. Ces virées de drogués nocturnes n’ont pas duré très longtemps, deux ans maximum.

Juste assez pour que je flirte avec le club Le Sona et quel­ques événements produits par 514 production : CREAM, Swirl, etc. Comme de fait, j’allais tout le temps me foutre les deux pieds dans la salle hip-hop pour n’en ressortir qu’aux petites heures du matin. La musique électro, j’en avais rien à foutre, même si 80 % des gens présents étaient là pour cette musique. Pendant que Paul Oakenfold et Danny Tanaglia faisaient danser 20 000 fans en délire, j’écoutais du rap avec 500 autres personnes high sur le speed. La musique électro, c’était pour les gars en bedaine et les filles habillées candy.

Puis, les choses ont changé. Le hip-hop a fait un peu de place à d’autres genres musicaux dans ma vie. Je suis maintenant capable d’apprécier l’électro minimale du label Get Physical Records, que j’ai découvert il y a deux ans lors d’une soirée débridée à New York. Les groupes fondateurs M.A.N.D.Y., DJ T. et Booka Shade sont les références actuelles en matière de musique électronique minimale. Si vous sortez un peu, il est fort probable que vous ayez déjà dansé sur Body Language de Booka Shade, l’un de ses plus gros hits. Ce duo allemand est formé de Walter Merziger et d’Arno Kammermeier, des mégastars sur la scène internationale. Avec quatre albums à son actif, le groupe formé en 2002 a prouvé qu’il était là pour rester. Du bon techno un mercredi soir au Club Soda, pourquoi pas? Comme dans le bon vieux temps, mais cette fois, je serai avec les gars en bedaine et les filles candy. Club Soda, 1225, boulevard Saint-Laurent

  • Paul Devro (Mad Decent) @ Velvet
    Vendredi 15 octobre

Paul Devro, de Vancouver, sera de passage au Velvet ce soir. Un DJ charismatique et habile qui sait mettre un dancefloor dans sa petite poche arrière. Devro fait partie de la famille Mad Decent, label créé par le DJ et producteur Diplo, qui inclut entre autres Rusko (de passage au Studio Juste pour rire dimanche). Devro saura faire bouger la foule avec de la musique à grosses basses d’un peu partout dans le monde, lui qui écoute surtout de la «musique dont il ne
comprend pas les paroles» (portugaise, indienne, arabe, etc).  Velvet, 420, rue Saint-Gabriel

  • Bloody Beetroots Death Crew 77 @ Théâtre Telus
    Samedi 16 octobre

Les deux DJ électro-banger masqués Bloody Beetroots sont de retour en ville. Ça sent toujours un peu la catastrophe quand ils arrivent quelque part. Pas qu’ils foutent le bordel, mais leur musique semble réveiller les démons qui sommeillent en nous. Les jeunes virent carrément fous. Le duo italien est présentement en tour­née avec une nouvelle formule et un membre de plus. On parle maintenant d’un vrai groupe, guitare, batterie et synthétiseur inclus. Une belle façon de se démarquer dans un monde ou même ma mère est DJ. Théâtre Telus, 1280, rue Saint-Denis

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.