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«The Way Back»: de Ben Affleck à Jack Cunningham

The Way Back
«The Way Back» met en vedette Ben Affleck. Photo: Collaboration spéciale

Dans The Way Back, Ben Affleck interprète une star du basketball qui revient à son ancienne école comme entraîneur après avoir surmonté sa dépendance à l’alcool.

Le célèbre acteur hollywoodien a ouvert une boîte de Pandore après avoir révélé ses problèmes de dépendance aux drogues et à l’alcool sur Instagram l’an dernier.

«Lutter contre n’importe quelle dépendance est le combat d’une vie. C’est difficile parce que la thérapie n’est jamais entièrement terminée», avait-il écrit.

Pourtant, en entrevue pour son nouveau film The Way Back, son attaché de presse insiste pour que nous ne posions pas de question à ce sujet. Il suffit cependant de regarder le film pour établir un parallèle entre la vie de Ben Affleck et celle de son personnage, Jack Cunningham.

Vous reconnaissez-vous en Jack?
D’une certaine façon, oui. C’était un personnage très intéressant à jouer. J’ai compris des détails de sa vie au cours du tournage. Cet homme a été une star du basket très jeune, mais il n’a pas réussi à se rendre dans les ligues professionnelles et a donc dû faire face à ses échecs. Plus tard, dans sa vie personnelle, il a vécu un divorce très douloureux qui l’a rendu pessimiste. Lorsqu’il aura l’occasion d’entraîner l’équipe de son école, sa vie changera. La connexion avec les jeunes le sauvera.

Un film peut-il être thérapeutique, non seulement pour l’acteur, mais aussi pour le public?
Les films peuvent être des expériences cathartiques parce qu’on ressent de l’empathie envers les personnages. Parfois, un film nous renvoie aux détails de notre propre vie. Je ne sais pas si celui-ci a été thérapeutique pour moi, mais il a certainement été satisfaisant, car il m’a permis d’exprimer des émotions authentiques. Plus les années passent, plus je m’intéresse à ce genre d’histoire. Ce n’est pas un blockbuster, mais c’est très humain, très puissant.

«François Truffaut est mon cinéaste préféré. Son humanisme transparaît dans tous ses films. C’est la plus grande influence de ma carrière.»

Croyez-vous que les femmes surmontent mieux les tragédies que les hommes?
Les femmes gèrent mieux leurs émotions. Elles ont aussi davantage tendance à se confier à leurs amis. Les hommes parlent moins de leurs sentiments. Certains d’entre eux voient même cela comme une faiblesse. Donc, quand une tragédie survient dans leur vie, ils sont souvent dans le déni.

Parlant d’amitié, vous êtes toujours proche de Matt Damon. Prévoyez-vous tourner bientôt un film ensemble?
Oui, nous commençons bientôt un tournage. Il s’agit d’un film très drôle, dont Matt et moi signons le scénario. Ce projet est très stimulant, car j’adore travailler avec lui. Je l’apprécie et je l’admire depuis l’enfance.

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