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Hannibal : à l’origine du mal

Photo: collaboration spéciale

La Québécoise Caroline Dhavernas joue aux côtés de grands noms internationaux comme Mads Mikkelsen, Laurence Fishburne et Hugh Dancy dans la série américaine Hannibal, qui explore la jeunesse du tueur du Silence des agneaux, Hannibal Lecter.

Cette fois-ci pourrait bien être la bonne : après l’annulation de ses séries Wonderfalls et Off the Maps, Caroline Dhavernas est de retour comme vedette d’une nouvelle télésérie, Hannibal, qui fait déjà beaucoup jaser un peu partout dans le monde. «C’est génial, on veut toujours faire partie de choses qui vont être vues, on ne fait pas des films et des séries pour ses amis – pas seulement, en tout cas! s’exclame Dhavernas. Je ne me crée pas trop d’attentes, parce que je sais exactement ce qui peut arriver – qui m’est déjà arrivé, d’ailleurs – en faisant de la télé là-bas. Mais j’ai très hâte de voir la réaction des gens.»

Hannibal marque les retrouvailles entre la comédienne et Bryan Fuller, créateur de Pushing Daisies, de Dead Like Me et de Wonderfalls, notamment. «Ça faisait longtemps qu’on essayait de retravailler ensemble, mais on ne trouvait pas le bon timing, se souvient-elle. Cette fois-ci, ç’a été assez clair, j’avais vraiment envie de faire partie du projet. Ce n’est pas juste une autre série de crime ou d’horreur. C’est très bien écrit, la psychologie des personnages est très bien construite.»

L’actrice explique que les meurtres servent de toile de fond pour la relation qui existe entre Will Graham (Hugh Dancy) et Hannibal (Mads Mikkelsen) : «Ils ont besoin l’un de l’autre pour se comprendre – Will Graham a une espèce de don d’empathie qui lui permet de se mettre dans les souliers d’un tueur en série pour imaginer comment il fonctionne, pour l’empêcher de tuer de nouveau – ce sont vraiment des personnages fascinants. C’est plus dense que ce qu’on voit habituellement.»

Et les projets différents, c’est justement ce qui attire celle qui rêve de travailler un jour avec David Lynch, en raison de la «folie» qu’on trouve dans son travail. «J’aime les gens qui osent faire les choses à leur façon, qui n’utilisent pas de recettes, lance-t-elle. On voit tellement de choses faites et refaites, et il faut se battre comme des déchaînés pour créer différemment, dans ce milieu-là. Alors, j’ai beaucoup d’admiration pour ceux qui y arrivent.»

Si Lynch figure sur sa liste de collaborateurs rêvés, Caroline Dhavernas n’en désire pas moins travailler avec une grande quantité de réalisateurs québécois. «Je souhaite revenir tourner ici régulièrement, dit-elle. Le dernier film que j’ai fait au Québec, c’est Mars & Avril [sorti en 2012 mais tourné il y a quatre ans] et ça me manque beaucoup. C’est important pour moi de tourner dans ma langue, ma culture.»

Et si on a encore besoin d’une preuve de son amour pour le cinéma québécois, la voici : la jeune femme est porte-parole du 50e anniversaire de la Cinémathèque québécoise. «On se définit par notre cinéma, et on en doit une à la Cinémathèque québécoise, parce que ça fait 50 ans qu’elle protège notre patrimoine culturel, avec très peu de moyens, résume-t-elle. Je trouve qu’on gagne à la connaître, cette Cinémathèque. C’est un trésor qu’on a entre les mains et on n’en profite pas assez.»

Docteure Alana Bloom
Dans Hannibal, Caroline Dhavernas joue Alana Bloom, une docteure en psychologie qui aide le FBI à créer des profils de tueur en série.

«Dès le départ, on sent qu’elle a une curiosité envers Will Graham, mais qu’elle sent qu’elle doit s’en tenir le plus loin possible au niveau personnel, explique la comédienne. Mais il l’intrigue, et elle ressent le besoin de le protéger. Tout le monde est très curieux par rapport à cette espèce de don qu’il a, mais personne ne songe à le protéger de cet univers dans lequel il est plongé à cause de ce don-là.»

Hannibal
À Citytv
Dès jeudi à 22 h

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