Soutenez

Morceau de Cannes: Les deux amis

Photo: Collaboration spéciale

Quelles œuvres font jaser à Cannes? Se font applaudir? Reçoivent un accueil plutôt froid? Quels sont les parcours des cinéastes qui les signent? Et des acteurs qui y jouent? Qu’en a pensé la presse? Qu’en a pensé Métro? Voici quelques réponses pour les films qu’on a vus et qu’on a aimés. Passionnément. Follement. Ou plus modérément.

[protected-iframe id= »d9dd0ec6d42a519139a0b5794d856d18-33298947-38371573″ info= »http://www.allocine.fr/_video/iblogvision.aspx?cmedia=19553526″ style= »width:640px; height:360px »]
Ça s’appelle comment? Les deux amis

C’est présenté où? À la semaine de la critique

C’est réalisé par qui? Louis Garrel

Qui, par le passé, a fait quoi? Il a beaucoup joué. Dans une trentaine de films en fait. Il a débuté, tout petit, devant la caméra de son père, Philippe Garrel, qui l’a notamment dirigé, bien plus tard, dans Les amants réguliers, drame romantique en noir et blanc qu’on a tant aimé. L’acteur trentenaire a également brillé dans plusieurs longs métrages de Christophe Honoré, plus particulièrement dans les inoubliables Chansons d’amour. Notons qu’il est aussi apparu, brièvement, pas trop longtemps, dans Les amours imaginaires de Xavier Dolan. Les deux amis est son premier long métrage en tant que réalisateur.

Et ça parle de quoi? De… deux amis. Qui tombent amoureux de la même fille. En fait, le premier qui en tombe amoureux, c’est Clément, un figurant de cinéma un peu gauche. Le second qui capte son regard, son copain donc, c’est Abel, un séducteur nonchalant qui se dit écrivain. On devine comment ça va tourner.

Et au générique, on retrouve qui? Le cinéaste lui-même dans le rôle de l’ami tombeur. Vincent Macaigne, excellent dans le rôle plus tragi-comique du gars qui pogne moins. Et l’actrice franco-iranienne Golshifte Farahani – qui, par le passé, a joué dans des films aux styles très différents, allant du blockbuster américain Exodus de Ridley Scott au film indépendant tel À propos d’Ellie d’Asghar Farhadi – dans la peau de cette jeune femme pas tout à fait libre.

Des dialogues marquants?
«Comment tu la trouves?
– Elle a un très beau nez. Elle a un front très large. Mais tu sais bien, la beauté, ça complique tout.
– Abel, pas celle-là hein? Pas! Celle! Là!»

«Oh! Les cloches! C’est peut-être un mariage?
– C’est quelqu’un qui est mort.»

L’accueil des spectateurs (le jour où nous l’avons vu)? Chaleureux. Des applaudissements. Des rires.

Nos impressions? C’est drôle, spirituel, vraiment bien écrit (le réalisateur-acteur cosigne le scénario avec Christophe Honoré, d’après Les caprices de Marianne, d’Alfred de Musset). Avec cette histoire d’amitié et de coup de foudre, somme toute assez «commune» mais traitée ici de manière sensible, Louis Garrel confiait en début de projection vouloir offrir un moment de légèreté aux spectateurs. A-t-on besoin de dire que c’est réussi? OK : c’est réussi.

Notre score? Cannes-3.5

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.